CABERNET SAUVIGNON, RÉSERVE, 1999, MAIPO, VINA CARMEN
Posté : jeu. 03 juil. 2008 0:03
CABERNET SAUVIGNON, RÉSERVE, 1999, MAIPO, VINA CARMEN
Après un long intermède où j’ai surtout bu des vins offerts sur les tablettes de la SAQ et de la LCBO. Je reviens sur une série de vins que j’avais mis en cave lorsque j’ai commencé à m’intéressé plus sérieusement au vin. La plupart de ces vins étaient de prix très abordables. Ce CS, Réserve de Vina Carmen est un de ceux-là. Un autre de ces cabs de Maipo dont ma cave regorge. Ce vin a été élaboré à partir de fruit issus de vignes de 35 ans d’âge. Quand même intéressant quand on pense à son prix qui était d’environ 18$ dans le temps, et qui a très peu bougé depuis. Contrairement au CS, Antiguas Reservas de Cousino-Macul, ce vin n’a pas d’historique comme vin de garde. Donc, je suis plus incertain à propos de ce que je risque de trouver dans cette bouteille.
La robe est toujours très foncée et impénétrable. Le nez est très agréable et étonnant de jeunesse, même si des notes d’évolution y sont perceptibles. Le fruité de cassis y tient toujours le premier rôle. Il est toutefois plus délicat qu’en jeunesse. À ce fruité de très belle qualité, s’ajoutent des notes de cèdre et d’humus typiques d’un cabernet de cette origine et de cet âge. Le nez de ce vin s’améliore avec le temps, et trois heures après l’ouverture il était en plein dans ma palette, ayant trouvé un très bel équilibre. Le genre de nez qui colle le mien au verre!!! En bouche, l’attaque est suave et contenue. Des saveurs de fruits noirs toujours très intenses font sentir leur présence, bien appuyées qu’elles sont sur une solide base d’amertume chocolatée. Les notes d’évolution d’humus s’intègrent à l’ensemble pour produire un très bel effet gustatif. Le milieu de bouche démontre clairement que ce vin n’a pas des ambitions de poids lourd, mais qu’il privilégie plutôt un autre registre où l’équilibre et la qualité aromatique dominent. En finale, l’amertume tient tête au fruit, avec l’apparition d’un aspect goudronné et des tanins qui montrent une poigne plus ferme, le tout, sur une allonge de bon calibre.
Je ne peux pas dire que ce vin m’a étonné. J’avais déjà eu de multiple preuves que les bons vins chiliens de cette gamme de prix peuvent très bien évolué. Toutefois, ce qui m’a quand même un peu surpris, a été de constater le niveau de relative jeunesse de ce vin. Le fruit y tient encore facilement le premier rôle, mais la nature de celui-ci est plus fine que dans un vin très jeune. Les notes d’évolution ne font qu’apparaître. Juste pour le nez, ce vin valait le coup. Une belle expression du Cabernet Sauvignon. Le seul bémol pour ce vin, à ce stade, se situe au niveau de la sensation tannique en fin de bouche. J’aurais souhaité moins de poigne. Toutefois, j’ai bu une partie de la bouteille en mangeant un ragoût de boeuf, et alors, ce côté était alors un avantage. Il me reste une bouteille de ce vin et une autre du millésime 1997. Je vais donc continuer mon expérimentation et profiter de la qualité du millésime 2005 pour mettre quelques bouteilles de côté.
Après un long intermède où j’ai surtout bu des vins offerts sur les tablettes de la SAQ et de la LCBO. Je reviens sur une série de vins que j’avais mis en cave lorsque j’ai commencé à m’intéressé plus sérieusement au vin. La plupart de ces vins étaient de prix très abordables. Ce CS, Réserve de Vina Carmen est un de ceux-là. Un autre de ces cabs de Maipo dont ma cave regorge. Ce vin a été élaboré à partir de fruit issus de vignes de 35 ans d’âge. Quand même intéressant quand on pense à son prix qui était d’environ 18$ dans le temps, et qui a très peu bougé depuis. Contrairement au CS, Antiguas Reservas de Cousino-Macul, ce vin n’a pas d’historique comme vin de garde. Donc, je suis plus incertain à propos de ce que je risque de trouver dans cette bouteille.
La robe est toujours très foncée et impénétrable. Le nez est très agréable et étonnant de jeunesse, même si des notes d’évolution y sont perceptibles. Le fruité de cassis y tient toujours le premier rôle. Il est toutefois plus délicat qu’en jeunesse. À ce fruité de très belle qualité, s’ajoutent des notes de cèdre et d’humus typiques d’un cabernet de cette origine et de cet âge. Le nez de ce vin s’améliore avec le temps, et trois heures après l’ouverture il était en plein dans ma palette, ayant trouvé un très bel équilibre. Le genre de nez qui colle le mien au verre!!! En bouche, l’attaque est suave et contenue. Des saveurs de fruits noirs toujours très intenses font sentir leur présence, bien appuyées qu’elles sont sur une solide base d’amertume chocolatée. Les notes d’évolution d’humus s’intègrent à l’ensemble pour produire un très bel effet gustatif. Le milieu de bouche démontre clairement que ce vin n’a pas des ambitions de poids lourd, mais qu’il privilégie plutôt un autre registre où l’équilibre et la qualité aromatique dominent. En finale, l’amertume tient tête au fruit, avec l’apparition d’un aspect goudronné et des tanins qui montrent une poigne plus ferme, le tout, sur une allonge de bon calibre.
Je ne peux pas dire que ce vin m’a étonné. J’avais déjà eu de multiple preuves que les bons vins chiliens de cette gamme de prix peuvent très bien évolué. Toutefois, ce qui m’a quand même un peu surpris, a été de constater le niveau de relative jeunesse de ce vin. Le fruit y tient encore facilement le premier rôle, mais la nature de celui-ci est plus fine que dans un vin très jeune. Les notes d’évolution ne font qu’apparaître. Juste pour le nez, ce vin valait le coup. Une belle expression du Cabernet Sauvignon. Le seul bémol pour ce vin, à ce stade, se situe au niveau de la sensation tannique en fin de bouche. J’aurais souhaité moins de poigne. Toutefois, j’ai bu une partie de la bouteille en mangeant un ragoût de boeuf, et alors, ce côté était alors un avantage. Il me reste une bouteille de ce vin et une autre du millésime 1997. Je vais donc continuer mon expérimentation et profiter de la qualité du millésime 2005 pour mettre quelques bouteilles de côté.