Je suis loin d'être un expert en vinification et je n'ai pas visité le Vignoble de Sainte-Pétronille, mais est-ce que l'utilisation d'un type de levure spécifique pourrait produire ce type d'arôme ?Mario a écrit :Bravo d'avoir affiché un vin québécois fait de cépages hybrides en page d'entrée du site quoique j'aurais préféré un produit qui fait l'unanimité. La description de Dzitt me laisse perplexe. Pour simplifier, le Vandal-Cliche est habituellement floral comme un hydromel par ailleurs le vidal est un cépage tardif qui est généralement vendangé en octobre a Niagara. Les fraises de l'Ile arrivent habituellement sur le marché deux semaines apres celles de MTL. Les hybrides fleurissent début juin en Ontario, mi-juin a Mtl et fin-juin a Quebec alors comment pourrait-on gouter une saveur de clémentines dans du vidal a Québec car cela veut dire qu'il était tres mur lors de la vendange? Par ailleurs, est-ce que Pedro pourrait décrire le vin qu'il dit infecte?
Nous avons acheté notre coupe à la salle de dégustation pour la consommer avec notre repas sur la terrasse du Panache Mobile ! J'y vais de mémoire car le vin a été dégusté depuis un certain temps déjà, mais le vin présentait un nez sur des notes d'herbes fraîchement coupés et de buis. La matière en bouche était plutôt mince et acide avec un arrière goût de levure qui nous rappelait certaines bières de micro-brasserie plus ou moins bien réussi. Finale amère prononcé. Après la première gorgé, j'étais tellement déçu du vin que j'ai même pris la peine de demander à la jeune fille qui nous a servi si le vin n'était pas défectueux !!! Semble-t'il que celui-ci était tout à fait normal (lire ici gros gros malaise à ce moment dans la salle ....) !!!Mario a écrit :Par ailleurs, est-ce que Pedro pourrait décrire le vin qu'il dit infecte?
Pedro The Lion a écrit :Nous avons acheté notre coupe à la salle de dégustation pour la consommer avec notre repas sur la terrasse du Panache Mobile ! J'y vais de mémoire car le vin a été dégusté depuis un certain temps déjà, mais le vin présentait un nez sur des notes d'herbes fraîchement coupés et de buis. La matière en bouche était plutôt mince et acide avec un arrière goût de levure qui nous rappelait certaines bières de micro-brasserie plus ou moins bien réussi. Finale amère prononcé. Après la première gorgé, j'étais tellement déçu du vin que j'ai même pris la peine de demander à la jeune fille qui nous a servi si le vin n'était pas défectueux !!! Semble-t'il que celui-ci était tout à fait normal (lire ici gros gros malaise à ce moment dans la salle ....) !!!Mario a écrit :Par ailleurs, est-ce que Pedro pourrait décrire le vin qu'il dit infecte?
j'imagine!!!
C'est noté Mario!Mario a écrit :D'abord je veux écrire à Dzitt que je ne faisais pas référence à la vinification mais bien à la viticulture soit la production des raisins. J'ajoute également que je ne crois pas au miracle des oenologues si le raisin n'est pas mûr. Le goût fruité doit avoir été développé dans le raisin si la saison de maturation est trop courte, le raisin aura un goût de sève, herbacé, amer et au mieux de pomme verte ou citron. Les saveurs plus raffinées (clémentines par exemple) se développent plus tard. Dans mon explication sur la floraison, je voulais indiquer qu'il y a presque autant de différence sur le plan climatique entre Niagara et Montréal qu'entre Montréal et Québec. Un micro-climat permet une légère amélioration des conditions mais ne comble pas les carences climatiques. La culture du Vidal et du Riesling à Québec ne me semble pas un choix judicieux car ce sont deux cépages qui nécessitent une période de maturation longue donc plus compatible avec le climat de Niagara.
Concernant la description de Pedro, elle semble aller dans le sens de mon hypothèse, voire manque de maturité, mais la grande différence entre les deux descriptions peut aussi s'expliquer par une mauvaise gestion des bouteilles ouvertes au vignoble. Ainsi, si le vignoble conserve ses bouteilles ouvertes plusieurs jours, le vin perd son fruité et le déséquilibre découlant de l'oxygénation peut accentuer le caractère végétal et la sensation acide.
Concernant, le qualificatif 'étrange' pour décrire le goût des vins québécois, je dirais que les vignes semi-rustiques qui nécessitent une protection hivernale ont des goûts généralement plus similaires aux viniferas mais les plus rustiques s'en éloignent souvent plus. Je conseille à Mat_clout de goûter des vins blancs québécois produits avec ces cépages (seyval, cayuga, geisenheim) et cultivés dans les régions les plus chaudes du Québec. Ces endroits sont faciles à localiser en se référant à la liste des villes 'Unités Thermiques Maïs' du Mapaq. Jetez-y un coup d'oeil, vous pourriez être surpris...
Simplement basé sur ce que je me souviens des derniers été !Mario a écrit :Dzitt, je crois que tu inverses car 2012 a été le meilleur été des deux. Cumul des degrés jours pour Québec 1117 en 2012 et 955 en 2013
Ton pinot noir 21 brix au Québec? Si oui, dans quelle région et quel type de site: pente, plat ou creux? Avait-il de la matiere: couleur, saveur, acidité basse?Brassens a écrit :Juste pour revenir au degrés jours, on nous rabat souvent les oreilles comme quoi on a autant de degrés jours qu'à Bordeaux. Le problème au Québec c'est qu'ils sont condensé sur une courte période. On a besoin de degré jours dans le dernier droit de la maturation. Au Québec quand le raisin à besoin d'un dernier coup de pouce, la température chute et l'humidité embarque.
Comme Mario l'a dit, le riesling au Québec est une erreur de débutant étant donné que c'est un cépage tardif, très tardif. Dans un vignoble avec qui je fais affaire pour des petites cuvées personnelles, je vendangeais le pinot noir à 21 Brix pendant que le riesling était à 15 Brix. Le tout à 100 mètres de différences.
Pour revenir au début, même son de cloche pour moi, je n'ai pas du tout été impressionné avec les produits du vignoble. C'est bien malheureux mais il se fait encore plusieurs erreurs de viticulture, choix de cépage, choix de vinification et autre au Québec.