Superbe soirée pas trop arrosée, pas trop sucrée, pas trop salée, aucun remords! Voici mes commentaires, pas tres formels, je ne voulais pas gacher la soirée à prendre des notes :
Cuvée Titus clairette de die
Belle mise en bouche. Je ne m'attendais pas à ça du tout. Pas trop bonbon comme je m'attendais, petit sucre résiduel qui prépare bien la soirée en perspective!
Belle couleur verdâtre, un beau petit mousseux naturel. Des arômes de pomme verte et de mie de pain s'entrechoquent. Rien de complexe, mais quelque chose d'honnête.
Merci pango pour ce vin.
Delesvaux SGN 2001
Si Yquem était le clou de la soirée, celui-ci était certainement le "dé-clou". En le versant, la couleur me supris. Il était couleur très foncée pour un 2001. Il avait la couleur d'un vieux liquoreux. Des questions se bousculaient dans mon esprit.
Ces questions étaient justifiées puisque le vin était plat. Plus aucune acidité, c'était un beau sirop de raisin qui ne botrytise que peu voire même pas. Difficile d'aller plus en profondeur sur ce vin d'un producteur respectable. Nous furent unanimes, mauvaise bouteille c'est certain. Servi avec un gateau mousse poire/caramel, tout simplement délicieux. Si le vin n'avait pas été défectueux, l'accord aurait été des plus réussis, mais au moins, le gâteau était bon!
Merci Pango pour ce vin.
SGN Weinbach Gewuztraminer 2001
Belle réussite de ce SGN par la maison Weinbach. Difficile de le qualifier, il y a une arome de litchi dominante qui semble masquer un peu le bouquet du vin. Il souvre avec le temps et nous donnes des aromes plus forales superbes. En bouche, que c'est beau.
L'attaque débute en force sans être agressive. Le milieu de bouche est très soutenu et la finale est longue et délicate. C'est du beau vin. Un bel équilibre et une belle structure. La couleur est très pâle, aucun signe d'évolution. À mettre en cave au moins 5 ans.
Hier, Je trouvais que ce vin était un peu over-priced, mais plus j'y pense, plus je crois qu'il vaut son prix régulier (132$), mais pas plus. à 85$, c'est un très bon achat.
Servi avec un foie gras poêlé. La même recette qui peut se trouver sur le site. Déglacé avec un restant de layon, je dois dire (merci lilizen) qu'il était particulièrement bien réussi.
Merci Magneto pour avoir apporté ce vin.
Yquem 1998
Définitivement le clou de la soirée. Maintenant, je peux dire que je suis Yquémisé! Merci lilizen d'avoir apporté ce beau vin. Ça ne se décrit pas en mot et je n'ai même pas essayé de mettre des mots dessus, outre les évidences. Ce fut juste inoubliable.
Donc, ces évidences. Au nez, on sent la banane (on est tous resté un peu surpris!). Très complexe et très difficile à catégoriser. J'ai hâte d'y gouter. En bouche, c'est long, un beau gras pas trop insistant. Ce qui m'a estomaqué, c'est l'acidité très présente, mais tellement bien intégrée dans le vin qu'on ne la sent pour ainsi dire peu ou pas. On salive beaucoup, mais le vin n'est pas agressif par son acidité. Ça coule, c'est soyeux, presque huileux. Texture parfaite. J'adore! Vaut son 182$, alors imaginez son 118$
Servi évidemment, seul!
Reichsgraf von Kesselstatt 2001 Josephshöfer Riesling Auslese M-S-R
Pour terminer, merci Magneto, ce vin allemand nous a tous surpris. Une attaque très agressive, un milieu de bouche plus ou moins soutenu et une finale quasi absente. Au nez, très minérale, un peu de souffre qui se dissipe dans les minutes qui suivent. Je me demande si l'équilibre va revenir avec le temps... Je prendrais le guess je crois...
Servi avec un stilton et un bleu bresse, sans oublier un lait cru de proneuf (baluchon) et quelques tranches de proscuito.
Bref, soirée superbe, belles convives, beaux échanges, à refaire sans faute! Un 70$ bien investi
pour le auslese de le servir après le Yquem. Pas surprenant que vous l'ayez trouvé creux 
un brin. Même en ajoutant "trockenberen" devant "auslese" c'est pas sufisant pour faire plier les genous du Yquem.
: Yquem 83 vs Trockenberenauslese 94 fait en très petite quantité par un M. Brenner (vinificateur très reconnu en Allemgne) et coté 20/20 par plusieurs dégustateurs allemands. Je vous épargne le nom.
Comme de l'huile tapissant toute la bouche, le Yquem refaisait sa place sur toutes les papilles imaginables ou non, avec la même finesse, avec la même douceur et la même subtilité. 
De la puissance dans le rafinement. Bien sur l'allemand par sa puissance brute (pour ne pas dire "de brute") reprenait aussi sa place sur le Yquem et les deux vins étaient excellents, un vrai combat de titans!!! Mais la surprise est venue du Yquem.