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par seabass » ven. 17 avr. 2015 12:09
Dégustation des vins du Domaine Michel Prunier et Fille, en compagnie d’Estelle Prunier et Christiane Langevin, au restaurant La Girolle à Québec 16 avril 2015.
Crémant de Bourgogne : assemblage de 50% pinot noir, 30% chardonnay, 20% aligoté, du millésime 2001, dosé à 9 g/l. Belle mousse et bulle fine et persistante, attaque vive, bouche crémeuse, touche beurrée, petite amertume salivante en finale, le bonheur quoi !
Auxey-Duresses blanc 2013 : Élevé en fut (15 % neuf), premier nez frais, sur les fruits blancs, touche citronnée et de caramel au beurre. Pointe de fenouil à l’aération. En bouche, l’attaque est souple, un beau gras amenant rondeur, soutenu par un retour citronné en final contribuant à l’équilibre. Impeccable pour la gamme.
Bourgogne Pinot noir 2013 : un classique de la gamme Prunier à la SAQ, qui mène naturellement l’amateur à découvrir le reste… Jamais dénudé de fraicheur, même en millésime dit « chaud », le 2013 a un nez ouvert avec des arômes floraux, dont de fleurs séchées, style potpourri et des notes de kirsch caractéristiques. Fraicheur en bouche, sur des saveurs de cerises à noyau et une touche poivrée qui ajoute à l’ensemble d’un très beau vin de soif.
Auxey-Duresses rouge 2012 : 50% égrappé, élevage 15 mois en fut 15% de neuf. On monte en complexité sur un millésime plus structuré, nez sur les fruits rouges accompagné de notes épicées. La bouche a du coffre avec une masse tannique plus marquée, mais sans astringence, heureusement soutenue par cette fraiche acidité de l’attaque à la finale. A garder en cave quelques années pour le délier sa gangue…
Auxey-Duresses 1ier cru Clos du Val 2012 : 50% égrappé, élevage 18 mois en fut, 25% de neuf. Un des climats les plus réputés du finage d’Auxey; le crescendo continu, un nez dans la continuité de la gamme, mais avec une touche de complexité additionnelle, sur des arômes de fleurs rouges et de cerises à l’eau de vie. Bouche complexe, structurée, agrémentée de tanins encore gommeux et d’une belle longueur aux saveurs qui poursuivent celles des arômes. Élevage discret et intégré. Le tout est jeune, certes, montrant un potentiel qui n’a rien à envier aux Pommard de ce monde…
Volnay 1ier cru Les Caillerets 2012 : 100% vendange entière, élevage 18 mois en fut, 25% de neuf. Le plus féminin (désolé du cliché) des vins de la soirée, mais aussi possiblement le plus fermé !? Nez poudré, très fin sur les fleurs rouges, touches d’épices, style cannelle. La bouche est fine et svelte, accessible, mais, tout en retenu, il faut lui laisser du temps.
Auxey-Duresses 1ier cru Clos du Val. 2005 : mon offrande en after… malheureusement atrocement bouchonnée, bien sûr, pas votre faute Estelle…
Merci pour tout.
De gustibus non est disputandum