Après la dégustation des Bordeaux 2005 du vendredi soir et 3 heures de sommeil... j'avais une envie folle de me rendre à Shawinigan et recommencer à déguster pour le lunch...
Retour sur une journée mémorable !
Tout d'abord merci à Simon d'avoir pris le temps d'organiser une dégustation, de ramasser les bouteilles et de nous avoir reçu chez lui.
PART I - Le lunch et dégustation Musar
Alain Gras, Saint-Romain 2016
Signorello, Chardonnay Hope's Cuvee 2015
Remi Jobard, Meursault 1er cru Genevrières 2012
Rose de Jeanne, Cote de Val Vilaine
La Closerie, Les Beguines
Chateau Musar blanc 2007
Chateau Musar blanc 2008
Chateau Musar 1999
Chateau Musar 2001
Chateau Musar 2004
Chateau Musar 2006
Chateau Musar 2009
Chateau Rayas 2003
Henri Bonneau, Chateauneuf-du-Pape 2001
Casanova di Neri, Tenuta Nuova 2010
Lokoya, Howell Mountain 1999
Beaux Frères, The Beaux Frères Vineyard 2014
Chateau Lafaurie-Peyraguey 1988
Rose de Jeanne, Inflosrescence Cote de Val Vilaine 2011
Un trio de blancs en mise en bouche. Mon préféré est le Genevrières de Jobard, mais je m'attendais à un peu plus de complexité. Quelques années de plus l'aiderait un peu. Le Signorello détonne des deux autres par sa richesse et son exubérance.
Les Musars blancs ne sont pas ma tasse de thé... de drôle de bibitte. C'est pas méchant, mais plutôt un style funky qui me rend indifférent. Du côté des rouges, mes préférés ont été dans l'ordre 2009, 1999 et 2006. Le 2009 était plus vivant que les autres, plus de matière, mais la complexité était moins présente surtout que le 1999. Le 1999 a pris du temps à s'ouvrir dans le verre. C'est celui à mon avis qui était le plus prêt à boire et qui pouvait le plus se confondre avec un bon bordeaux mature. Le 2006 avait le fruit le plus présent et une bonne acidité qui va le porter assez loin dans le temps. Le 2001 n'était pas une top bouteille.
Rayas 2003 a été mon vin de la journée, suivi de très prêt par le Lokoya. Parfum habituel de la signature Rayas, même dans ce millésime chaud qui n'est aucunement ressenti, belle fraicheur. Fraises des champs, épices, rose sont au rdv... Un excellent Rayas. Le Bonneau cuvée régulière a mal paru à ses cotés et ne faisait surtout pas ses 17 ans. De son côté Lokoya était à mon sens à son peak, bien balancé, texture en bouche assez soyeuse, rien n'accroche. Fruits encore présent avec des notes de chocolat. Une des plus belles expériences que j'ai eu avec Lokoya et souhaite que mes jeunes millésimes finissent comme là.
Première pour moi Beaux Frères, j'ai trouvé ca bien, mais gagnerait d'être attendu... c'est actuellement une tonne de fruit. Lafaurie-Peyraguey qui faisait son age. Un soupcon de vernis était présent sans être dérangeant et un sucre encore bien présent. Le Val Vilaine 2011 a été mon préféré des 3 champagnes bu au lunch. En bouche, on remarquait que celui-ci était plus évolué
Ceci dit nous avons bu et mangé tout l'après-midi... Je crois qu'on a terminé les desserts vers 18:00... La sieste n'a donc jamais eu lieu.
PART II - Le souper
Aller souper à Ste-Flore dans un AVV... priceless. Arrivé avec nos verres et une quarantaine de bouteilles tout en demandant de ralentir le service. On a passé pour 7 extra terrestres. Quelques clients de la place se sont portés volontaires pur venir nous aider à boire !!!
Domaine Roulot, Meursault 2013
Rotem & Mounir Saouma, Chateauneuf-du-Pape Blanc Magis
Jean-Marc Roulot, Meursault 1er cru 2010
Domaine Faiveley, Gevrey Chambertin 1er La Combe aux Moines 2009
Domaine Méo Camuzet, Nuits-Saint-Georges 2012
Lucien Le Moine, Vosne Romanée Aux Réas 2010
Domaine Thibault Liger Bélair, Nuits-Saint-Georges 1er cru Les Saint-Georges 2002
Domaine Dujac, Clos de la Roche GC 2011
David Duband, Nuits-Saint-Georges 1er cru Aux Thorey 2013
Chateau d'Issan 2010
Bruno Giacosa, Barbaresco Asili 2009
Klein Constantia, Vin de Constance 1997
Servi à l'aveugle un trio de bourgognes blancs... si on peut dire. Clairement le Magis que Bertrand nous a servi faisait bourgogne comme les 2 autres. Aucune lourdeur comme beaucoup de CNDP blanc. Très belle bouteille. Et que dire... 2 Roulot servi à l'aveugle en même temps... deux grandes bouteilles. Ma préférence a été pour le Meursault 1er cru, qui est en fait Boucheres embouteillé sous Jean-Marc Roulot car le Domaine n'a acheté ces vignes qu'à la fin 2010 ou en 2011 alors que le vin était déjà en barrique.
Du côté des rouges, la Bourgogne avait la cote ! 6 servis à l'aveugle. Un Faiveley très surprenant et un cru que je n'avais jamais bu. Un excellent Les Saint-Georges de TLG, le plus agé et le plus agréable à boire. Un Clos de la Roche de Dujac très 2011.. vert. Pour nous sortir de la bourgogne, Issan 2010 a été délicieux. Encore un fruit et des tannins bien présents et des odeurs de café de violette. Ensuite le vin rouge de la soirée, le Barbaresco Asili de Giacosa... Quel nez ! Au nez, les deux choses qui me reviennent sans cesse c'est la cerise et la rose... ah... quel nez! Je ne suis pas tant italien mais des vins comme celui-ci, amenez en tant que vous voulez.
Et c'est en quittant le resto que le moment fort de la journée s'est passé... il y a eu un défi de course proposé et refusé pour un bon 30 minutes. À bout de persévérance, Pedro a réussi à faire flancher Simon. Une compétition entre un gars qui n'a pas les souliers pour courir et un autre qui n'a pas envie de courir. Pedro voulait même courir pied nu... malade le taunting pour réussir à avoir Simon. Il y a même eu un faux départ !!! Mais vous auriez du voir le train partir !
jee27 a écrit : ↑jeu. 31 mai 2018 13:55
la course était vraiment épique...les yeux en feu de Simon au départ
Et que dire de sa face pour l'heure et demie qui a suivi
Les gars la prochaine fois on le veut le kilomètre.
PART III - l'after
Ulysse Collin, Les Maillons
Domaine du Chateau de Chorey, Beaune 1er Cru Cuvée Tante Berthe 2006
Domaine E. Guigal, Cote-Rotie Brune et Blonde 1999
Giuseppe Quintarelli, Amarone 1991
Tommaso Bussola, Amarone 2011
Le Collin était le meilleur Champagne de la journée et a aidé mes papilles pour recommencer. Une Tante Berthe qui a avait tout un nez mais un côté sévère en bouche et qui ne faisait surtout pas son age. Le Brune et Blonde était très typé Cote-Rotie. Probablement passé son peak mais contrairement à d'autre, moi j'aime beaucoup. Ensuite les 2 mastodontes... à la base je ne suis pas très Amarone... imaginez après cette journée de vin. Quintarelli était beaucoup plus complexe que le Bussola, avec des fruits sechés, prunes et chocolat. Le 2e nous a achevé
Merci à tous pour cette belle journée... Encore très peu de sommeil, mais ca valait le coup. Merci de votre générosité, des discussions intéressantes et l'esprit de camaraderie qui a sévi toute la journée. À refaire évidement.