Ritchies - Dégustation privée de grands vins 21/02/2008

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Kopke
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Ritchies - Dégustation privée de grands vins 21/02/2008

Message par Kopke » ven. 22 févr. 2008 22:30

J’ai eu le bonheur de participer à la dégustation privée de grands vins chez Ritchies jeudi soir. Semble-t-il que c’était moins grandiose que l’an dernier, mais pour moi c’était une soirée mémorable.

Malheureusement, c’était très difficile de prendre des notes, nous étions tous debout à aller de tables en tables pour gouter ces vins :

Bourgogne :
1984 – La Tâche, Domaine de la Romanée Conti (85RP) – le vin est mort selon moi, aucun plaisir
1992 – La Tâche DRC (84RP) – peut-être pas mort mais pas fort.

Déçu de ces DRC, ils ressemblaient à tous les vieux bourgognes morts que mon père nous sert à tous les Noëls. À chaque fois je lui dis, d’ouvrir ses bouteilles plus rapidement, au moins lui, il n’a pas payé le prix d’un DRC!

Bordeaux :
1982 Lynch Mages (94RP) – arômes de cuirs, j’ai bien aimé
1982 Cos d’Estournel (96RP) – belle couleur, nez de cuir
1983 Cheval Blanc (95RP) – Beau nez, belle astringence
1983 Pichon Lalande (85RP) – nez de sang/cheval – mon préféré

Côte du Rhône :
1997 Ermitage, le Pavillon, Chapoutier (96-98 RP) – encore jeune, merveilleux, rond, bon là mais pour encore très longtemps…
1998 C9P, Vieux Télégraphe, la Crau (93RP), Très jeune, très bon.

La jeunesse de ces deux vins détonnait vis-à-vis les autres…

Italie :
1981 Sassicaia – Wow, nez fin, tanins fondus, astringence
1982 Sassicaia – plus fruités, plus de matières mais nez fermé
1983 Sassicaia – Wow, plus jeune, nez de sang.

Ces 3 Sassicaia ont été les vins qui m’ont le plus impressionnés, ils étaient tous encore très loin de leur mort. Une petite verticale que je vais me souvenir longtemps.

1990 Barolo, Giacomo Conterno, Cascina Francia (94RP) – nez fermé, beaucoup d’astringence, moins acide que les Sassicaia
1996 Barolo, Bric del Fiasc, Paolo Scavino (95RP), excellent, wow, mais allez savoir pourquoi, en buvant ce vin il y avait une odeur de popcorn qui m’envahissait le nez, je n’ai pas réussi à déterminer si l’odeur provenait de la table des fromages d’à côté, du vin, ou d’une autre source, toujours est-il que j’ai noté le mot « popcorn » dans le carton et qu’une chose est certaine, Ritchies n’a pas servi de Popcorn.
1997 Barbaresco, Falletto, Bruno Giacosa – Wow, jeune, beaucoup de tanins

États-Unis
1992 Robert Mondavi, CS, Reserve (92RP) – ça sent le cheval de Robert… Je n’ai pas particulièrement aimé.

Australie :
1999 d’Arenburg, Dead Arm (96RP) – overated.

Sauternes:
Zut de zut de rezut, j’ai manqué le 1953 Château Gilette (86RP), semble-t-il que c’était divin, avec encore beaucoup d’acidité et une longue vie devant…
1986 Château Cliemens (96RP) – Wow !!!!

Mention également pour le foie gras avec une réduction de vin rouge et vanille qui était préparé par le restaurant le Jolifou.

Porto :
1994 Dow’s (96RP) – Wow à attendre longtemps
1997 Dow’s (90RP) – Wow également, à attendre

J’ai entendu quelqu’un dire que ces Portos avaient tous les morceaux du casse-tête pour être extraordinaires mais qu’il fallait attendre puisque les morceaux ne sont pas assemblés encore. Je ne saurais dire, c’est clair qu’ils vont vivre longtemps, très longtemps…

Champagne :
1985 Dom Pérignon (96RP) – Beurre, Beurre et encore du beurre, déçu (je viens-tu vraiment d’écrire cela ?)

Je vous épargne toutes les belles bouteilles offertes que j’ai manqué, mentionnons Orneillaia 1998 et Tignanello 1999.

Une soirée mémorable, très heureux d’y avoir participé, merci boss. Par contre, c’est presqu’une insulte à ces grands vins. La plupart ne sont pas carafés, très difficile de se concentrer pour déguster, de prendre des notes. À un moment, je me sentais comme dans une orgie de vins, passant du Rhône à l’Italie, vite allons à Sauternes avant qu’il n’y en ait plus, tiens un porto… De retour en Bourgogne (!), hey ho, est-elle en train de serrer le Dom Pérignon 1985, minute madame chose, j’en veux. Bon je vais y aller bientôt moi, mais avant un peu de Dow’s 1997. Kopke, tu ne peux pas partir d’ici avant d’avoir gouté au Pichon Lalande il est vraiment très bon, si tu le dis l’ami, verse en ici !

Merci aussi à ma douce qui ne m’a pas fait sentir coupable de l’avoir laissé seule toute la journée (encore) avec notre bébé, déjà qu’en raison d’une grosse semaine au bureau et autres obligations, nous nous sommes pratiquement pas vu de la semaine… Mais, à mon retour à la maison, cela m’a permis de constater que quelque soit la complexité des bouquets de tous ces grands vins, il n’y a absolument rien qui sent meilleur que mon petit bébé de sept mois enroulé dans sa couverture favorite qui dort paisiblement. Prenez ma parole, c’est la première chose que j’ai été sentir à mon retour à la maison.

Kopke



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