Quelques jours autour de Saumur

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Raisin breton
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Quelques jours autour de Saumur

Message par Raisin breton » mer. 30 sept. 2015 21:14

J’ai passé trois jours du côté de Saumur avec ma femme et mon nouveau-né. J’aurais aimé visité deux producteurs par jour mais entre ceux qui étaient en vacances et nos contraintes personnelles, ce fût un jour, un producteur, avec quelques auberges sympathiques pour les dîners et soupers.

Malheureusement je n’ai pas pris de photos, entre le verre, le carnet de notes et le poupon dans le porte-bébé, il me manquait déjà des bras !

Jour 1

Arrivée directe depuis la Bretagne chez René-Noël Legrand à Varrains, commune collée à Saumur. Il produit un blanc en appellation Saumur, et des rouges en appellation Saumur-Champigny (une cuvée « primeur » en cuve inox, une en cuve ciment, une en barriques usagée et une en barriques neuves et usagées). Je n’avais jamais goûté à ses vins mais il semblait avoir une bonne réputation et des tarifs raisonnables. Accueil très sympathique par lui-même et sa femme. En réalité c’est leur fille qui a repris l’exploitation mais elle était en vacances.
Des gens très humbles, presque trop, le monsieur avouant candidement qu’il n’a pas de nez et goûte mal, et que la vinification ne le passionne pas. Ce qu’il aime, c’est être dans la vigne. C’est très respectable mais pour l’amateur que je suis, c’est un peu décevant de vite comprendre que la discussion technique sera limitée. Surtout que c’est un fin connaisseur en géologie et qu’il connaît bien son terroir. Cela pourrait grandement éclairer les passionnés s’il pouvait lier le produit final au terroir et pas seulement au millésime.

http://www.domaine-legrand.fr/

Nous avons commencé par la dégustation, puis nous avons rapidement visité la vieille cave creusée sous la propriété.

Saumur Blanc 2012
Assez vif, sur les agrumes. Plutôt pour l’apéro. Joli mais pas forcément ce que je préfère. Cependant la bouteille achetée et bue la semaine suivante fût appréciée.

Lizières 2014
Mûr et presque sauvage, une touche d’agrumes. Un style léger, « primeur », plus dur à aimer pour moi, mais légèrement rafraîchi et avec de la charcuterie, pourquoi pas.

Terrages 2013
Nez plus complexe et classieux que le précédent. Bouche fine avec une jolie longueur mais asséchante.

Terrages 2010
Sensiblement plus évolué, avec des odeurs de sous-bois et un toucher plus soyeux.

Terrages 2011
Quelque chose de fruité ET végétal qui me plaît beaucoup.

Chaintrée 2010
Piment, fleurs, fraise poivrée. Bouche fraîche, assez droite et longue, encore tannique. Vraiment sympa.

Chaintrée 2006
Légèrement évolué à l’œil. Le nez ressemble au 2010 mais plus évolué lui aussi, et présentant une note d’orange sanguine. Encore tannique. J’ai préféré 2010 mais c’est bien aussi.

Rogelins 2009
C’est plus puissant et concentré, avec une amertume un soupçon présente. Les tanins sont plus ronds et fins. À attendre. Toujours cette signature de fleurs, de piment et d’agrumes.

Chaintrée 2004
Plus sur la prune, extraction un peu poussée, tanins durs. Du propre aveu de RN Legrand, ce millésime serait mieux vinifié aujourd’hui.

En résumé, de jolis vins avec une signature même si je n'ai pas été renversé, et un producteur très accueillant. Prix très doux (de 6 à 15 euros la bouteille). Idéalement, j’aurais aimé un peu plus de discussion technique et des dégustations sur fûts, mais on ne peut pas tout avoir.

Pour finir, j’achète quelques bouteilles et M. Legrand accepte de me vendre un liquoreux, Coteaux de Saumur 2005 (non commercialisé) et un Saumur-Champigny 1976 qui sera ouvert l’an prochain pour l’anniversaire de ma femme.


Nous prenons la route, passons par Chacé (Ah, si seulement Rougeard recevait les particuliers ! Ah, si seulement leur fils n’était pas en vacances !) sur le chemin de notre chambre d’hôte. Hébergement très recommandable avec des propriétaires charmants, une vieille bâtisse rénovée au-dessus d’une fosse troglodyte.
http://www.chambrehote.com/about.cfm

Sur leur conseil, nous allons manger le soir à Doué-la-Fontaine. Un établissement qui ne paie pas de mine, quasi-désert (ils doivent faire le plein à midi avec le zoo voisin), et pourtant… Service agréable, portions conséquentes, et surtout une cuisine créative et délicieuse :
http://www.lahaltedezarafa.com/

Je réussis à confirmer le soir même une visite chez Sylvain Dittière à Montreuil-Bellay pour le lendemain matin. À suivre…


"Qu'est-ce que vous regardez ? C'est la carte routière ? - Non ! C'est la carte des vins. C'est pour éviter les bouchons !" Raymond Devos

Raisin breton
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Re: Quelques jours autour de Saumur

Message par Raisin breton » ven. 02 oct. 2015 14:38

Jour 2

Arrivée le matin chez Sylvain Dittière (Domaine de la Porte-St-Jean) qui nous accueille de manière très sympathique. On pose les affaires et hop, descente de la cave.

Sylvain a vinifié son premier millésime sous son nom en 2010, après avoir roulé sa bosse chez divers producteur renommés d’autres régions. Il n’avait à ce moment que du raisin acheté, mais cultivé pour lui selon un cahier des charges bio. Il a désormais aussi des parcelles en fermage (et peut-être en propre, je ne suis plus sûr). Tous les vins sont vinifiés et élevés en barrique, avec élevage long pour les chenins et les deux cuvées parcellaires.

Il produit :
- un sauvignon blanc, Le « Saut Mignon » en vin de France car interdit en appellation Saumur. Il pensait arracher et replanter du chenin car la vigne était en mauvais état, mais ce sont des vieilles vignes et il a finalement préféré la remettre en état.
- un chenin blanc de vieilles vignes sur un terroir argilo-sablo-limoneux avec roche-mère calcaire
- une cuvée domaine issue de raisin acheté.
- une cuvée « Les Beaugrands ». De mémoire c’est aussi du raisin acheté.
- une cuvée « Les Cormiers ». Parcelle en fermage, je crois.

Les vins sur fûts

Le « Saut Mignon » 2014
FML pas finie. Très différent de ce qu’on attend en pensant à du sauvignon. Pas d’explosion d’agrumes, ni de pipi de chat ici. C’est complexe, concentré, gras et long.

Chenin 2014 et 2013
Un 2013 sur le citron, la craie et le fenouil. Intense, concentré, grosse acidité, long. Le 2014 n’est clairement pas « fini », mais on sent plus de maturité du fruit.

Cuvée domaine 2014, jus de goutte
Fruit très pur et grain fin.

Cuvée domaine 2014, jus de presse
Plus tannique et puissant, avec moins de finesse.

Les Cormiers 2014, barrique de 3 vins
Puissant mais fruit fin et pur.

Les Cormiers 2014, barrique neuve
Plus ample, rond et tannique. Très beau.

Les Cormiers 2013, barrique de 2 vins
Fin, long, ça pinotterait presque.

Les Cormiers 2013, barrique neuve
Plus rond, c’est fleuri (pivoine), très beau.

2014 fût une année stressante pour les vignerons, sauvée par un mois de septembre idéal. On sent qu’il y a plus de matière que pour 2013. En 2013, 30 à 40% de tri nécessaire sur la table, car il y avait des raisins bien mûr d’un côté des grappes et complètement verts de l’autre. On sent que l’extraction a été moins poussée sur 2013, et que l’acidité est bien plus forte. De mon côté j’apprécie aussi cela, mais ceux qui n’aime pas spécialement la Loire auront sûrement du mal à aimer 2013.

C’était ma première expérience de dégustation sur fûts. C’est passionnant de pouvoir comparer le même jus selon l’âge des barriques ou selon que ce soit jus de goutte ou de presse. En revanche, les nez des vins étaient tous nettement réduits, il faut donc passer outre ceci pour chercher les arômes derrière.

On remonte sur la terrasse pour profiter de la belle matinée et découvrir les jus en bouteille.

Les vins en bouteille

Porte St-Jean 2013
Nez réduit mais fleuri. Bouche fraîche, fine, grosse acidité mais c’est mûr, pas de poivron vert.
Sur une bouteille ouverte la veille, la réduction n’est pas totalement dissipée mais le nez est plus fleuri, la bouche plus ronde et équilibrée.

Les Beaugrands 2012
Nez mûr et fleuri, intense et complexe. La bouche est plus grasse et ronde, avec une belle allonge. Toujours une forte acidité. Il y a à la fois de la puissance et de la finesse, ça pinotte.

Les Beaaugrands 2011
Dans le même style que 2012 mais un peu plus de matière, de maturité du fruit (touche de prune). C’est tannique mais ça reste fin. Pour le moment je préfère 2012, mais 2011 ira peut-être plus loin ?

Porte St-Jean 2010
Nez fleuri et minéral, bouche fine et légèrement surmûrie. Sylvain confesse qu’il a peut-être vendangé un peu tard en 2010, craignant le poivron…

Brut rosé
Son « vin de pétanque », un truc pour rigoler avec les copains. 60% chenin, 15% sauvignon, 25% cab franc, macération de 24h avec des pétales de roses (ses parents cultivent des fleurs).
Couleur quasiment orangée. Agrumes, bulles fines, c’est plutôt complexe et très original.

Le « Saut Mignon » 2013
Fenouil, poire, citron, craie. C’est gras et long. Il devrait y en avoir une palette à la SAQ sous peu.

Pour finir ce marathon matinal, Sylvain nous sert un blanc de son beau-frère, Antoine Foucault, du domaine du Collier. Nez discret car servi froid, mais en bouche un superbe vin, tendue, puissant avec de superbes amers et des fruits acidulés. Incrachable.

Une très belle matinée avec un jeune qui monte et se fait un nom. Un gars simple et généreux, une très belle rencontre. Le seul « reproche » que je ferai est que ce n’est tout de même pas donné : de 16 à 24 euros pour les rouges (j’ai oublié pour le sauvignon et il n’y avait malheureusement plus de chenin à vendre). Dans une région qui regorge de belles bouteilles à prix honnête, j’ai trouvé ça un peu cher. Attention, les vins sont très bons, mais à ce prix, il y a bien d’autres producteurs qui font du très beau jus également.

Il est 13h, nous sommes morts de faim, on file à l’Auberge des Isles :
http://www.auberge-des-isles.fr/
Un restaurant superbe, au bord de la rivière et au pied d’une des portes médiévales de la ville. Historiquement, l’auberge était le lieu où les marchands payaient les taxes sur leur marchandise pour la rentrer en ville.

Je vois que ma femme est fatiguée, je lui propose alors de ne pas visiter d’autre producteur mais de plutôt filer sur Saumur pour prendre un repas à emporter, acheter une bouteille de blanc et passer la fin de journée tranquillement à la chambre d’hôte. Nous passons donc par le centre piétonnier de Saumur, très agréable, et je dégotte un Saumur blanc 2010, Entre Deux Voyes, du P’tit Domaine.

Impossible de joindre l’Hurluberlu de St-Nicolas-de-Bourgueil que je compte visiter le lendemain. Nous verrons bien…
Modifié en dernier par Raisin breton le jeu. 19 nov. 2015 14:03, modifié 1 fois.
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Re: Quelques jours autour de Saumur

Message par Raisin breton » ven. 09 oct. 2015 15:51

Jour 3

En août 2013, j’avais rendu visite à Sébastien David un peu par hasard et par chance. J’avais vaguement entendu parler de ces vins, l’homme semblait original. Ayant goûté une bouteille de Kezako début août, j’avais été enchanté par le côté « jus de raisin », la pureté du fruit et le fun qui se dégageait du vin. J’avais alors décidé de l’inclure dans ma journée marathon, de Chinon à St-Nicolas-de-Bourgueil, en passant par Montlouis et Vouvray. Nous étions arrivés tard, mais il nous avait offert une superbe dégustation avec de la bonne humeur, de la générosité et de l’humour. Une vraie belle rencontre et des vins de haut niveau, mais d’une torchabilité© incroyable.
Forcément, j’espère réussir à le voir de nouveau, en ayant plus de temps cette fois.

Mercredi matin, toujours impossible de joindre Sébastien… Il m’avait pourtant répondu par courriel avant de partir en vacances. Comme j’ai déjà réservé une auberge un peu plus loin pour midi, je décide de m’arrêter chez lui avant pour vérifier s’il y a quelqu’un. Je tombe sur son fils qui va le chercher, pas de problème, nous repasserons après le repas.

Nous mangeons dans une minuscule auberge perdues dans la campagne, 15 couverts seulement. Légumes du potager, poules en liberté dans les vignes attenantes, etc. De la cuisine ultra-locale ! Tenue par un couple de Belges avec l’aide de leur jeune fille pour le service. De la belle et bonne cuisine, authentique ; avec ça une carte des vins superbe, bien pourvue en vins de la région et en vieux millésimes.

http://vincentcuisinierdecampagne.blogspot.ca/

Retour chez Sébastien David, qui embarque dans notre automobile. Nous roulons quelques centaines de mètres avant de nous enfoncer sous terre, dans un réseau de galeries où il a sa cave de vinification et d’élevage. Je crois que nous sommes à -25 mètres, au 2nd sous-sol, tout au fond de la galerie.

Et c’est parti !

On attaque par l’Hurluberlu 2014 en bouteille. Cuvée déjà discutée sur le forum. Un OVNI, du Bojo de cab’ franc. Plus ou moins trois semaines de macération carbonique, ce qui donne des tanins bien ronds et intégrés. Vin de soif par excellence, il n’a néanmoins pas peur d’accompagner le repas, j’avais beaucoup aimé en beurre rouge et accompagnement sur des ailes de raie.
Ce 2014 est très bon, le genre de bouteille qui s’évapore en 10 minutes avec les copains. Pas forcément le plus concentré, complexe ou long, mais une pureté de fruit remarquable.

On continue sur 2014, avec une cuvée vinifiée en amphore de terre cuite de 230 litres. Fabriquée artisanalement en Italie, avec des spécificités demandées spécialement par Sébastien. Par exemple, avoir une remontée de terre au fond de l’amphore pour créer 2 mouvements circulaires symétrique de circulation du jus pendant la fermentation. L’amphore permet une aération du liquide un peu plus importante que le bois, mais sans donner de goût de bois à faire intégrer par le temps. La cuvée résultante est l’héritière, en gamme, des cuvées « PATRIMOINE SD » dont nous avions fait la dégustation avec le chapitre de Villeray. Nous l’appellerons Amphore 2014. Un vin pur, rond, avec des tanins sous contrôle. J’ai la conviction qu’il se révèlera avec le temps, mais ce sera dur de garder les bouteilles à l’horizontale…

Parlant d’amphore, il vient de rentrer d’Italie avec dans son camion une amphore géante de plus de 1000 litres. Nous verrons sûrement dès le millésime 2015 ce que ça donne.

Face à l’amphore en terre cuite, une jarre en grès de même contenance, avec à l’intérieur le même jus de départ. Le grès étant moins poreux que la terre cuite, il en résulte un vin plus réduit et sauvage. Le stoppeur sur le dessus, sur le modèle de ceux des brasseurs amateurs, est en verre soufflé de Murano. L’homme est un esthète…

On passe aux barriques, pour y goûter le Vin d’une Oreille 2014. Six jours de macération carbonique, léger foulage puis trois ans de barrique. Il lui reste donc deux ans avant la mise, mais déjà on devine un vin dense, concentré et long. C’est largement au niveau de ce qui se fait de mieux dans des appellations plus prestigieuses. Malheureusement le prix aussi est au même niveau.

Puisqu’il a apporté un casier de bouteilles et qu’on est bien au frais, on reste sous terre pour celles-ci.

L’Hurluberlu 2013 est légèrement vert et plus acide que le 2014 mais reste dangereusement buvable. Coef 2013 (la cuvée vinifiée en amphore) est légèrement réduit avec des odeurs camphrées mais la bouche est très belle, en finesse et en longueur avec un toucher très soyeux. Kezako 2012 (fermentation des grains pendant 50 jours en barrique oxolines – auto-rotation des barriques - puis fin de fermentation élevage en œuf de béton pour 18 mois) a une grosse acidité à intégrer mais un beau fruit. En bonbon, Mi-Chemin 2004, qui comme lors de la dégustation de l’an passé, est un peu atypique et n’est pas mon préféré. Il continue à évoluer cependant.

On pense remonter à la surface, mais il nous regarde avec l’œil qui frise et lance en désignant une barrique isolée : « Bon, on goûte un blanc !? » Explication : son grand-père avait rapporté de captivité, à la fin de la guerre, du muscat de Hanovre. Il y a donc quelques pieds de vigne de ce cépage, cachée au milieu de ceux de cabernet franc… Comme il nous l’explique, ce n’est malheureusement qu’un raisin de table, donc le vin manque d’acidité et de longueur, mais c’est tout de même bien aromatique et rigolo !

Il est temps de remonter et de rentrer vers la Bretagne, mais on termine en beauté avec un pétillant naturel rouge, tout juste dégorgé. Afin de débourber l’amphore de terre cuite, il avait mis du raisin destiné au départ à l’Hurluberlu dedans et a fait un pet’nat’ avec. Résultat : un Hurluberlu pétillant ! Il nous offre une quille, qui comme son alter ego tranquille, sera sifflée en 15 minutes par les invités du samedi midi.

Une fois de plus, une superbe rencontre avec un personnage original et innovant. Sans aucun doute, on est au top de l’appellation et dans les leaders de la région concernant la créativité, la recherche et l’innovation. Ce n’est pas vraiment donné mais la qualité est là. Cela démontre aussi que même sur des terroirs un peu moins réputés, celui qui travaille bien peut faire de beaux vins qui se vendent sans problème au tarif demandé.

Petite précision : il m’a dit qu’il travaillait sans souffre ajouté, même lors de la mise. Je ne me souvenais pas de ce détail, et je ne sais pas depuis quand. Mais toujours est-il que ses vins sont d’une pureté incroyable et que jamais ils ne dévient.


Et voilà, ce petit résumé de trois journées trop vite passées est terminé. Vivement la prochaine fois !

© Copyright Carswell
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Rosemarie
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Re: Quelques jours autour de Saumur

Message par Rosemarie » mar. 13 oct. 2015 11:35

Merci pour ce compte rendu, ça avait l'air d'être un bien beau périple!

La région de Saumur est magnifique et les vins sont particulièrement délicieux là-bas :)

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