SEMAINE DE NOEL

[humilité]

Trimbach Gewurztraminer Cuvée des Seigneurs de Ribeaupierre 2013

Bouchon très entamé. Je venais de l’acheter depuis 2-3 semaines à la SAQ. Est-ce que ceci explique cela ? VES ?

Couleur jaune vert claire. Brillant. Limpide. Pas de signe d’évolution.

Nez fruité, on perçoit le sucre résiduel également. Odeur habituel de litchi, un peu de rose séchée, raisin sec et l’ananas.

En bouche, c’est frais et agréable à l’ouverture servi à 8ᵒC. On retrouve la perception de sucre résiduel (SAQ 17g/l). C’est bien équilibré accompagné d’une légère amertume en fin de bouche qui relève le tout. Cela se boit avec facilité et il est aisément apprécié par tous.

C’est très bien tenu le lendemain. Au contact de l’oxygène, la présence aromatique devient plus prononcée, fruit exotique, et on perçoit une fine salinité. Ce vin blanc est bien identifié gewurztramminer, cependant il n’affiche pas la marque, parfois "explosive" des notes du gewurzt, cela reste contenu. Néanmoins la bouche est riche et savoureuse.
https://www.saq.com/fr/715615


Domaine Marcel Deiss Engelgarten 2015

Très joli nom : Le jardin des Anges. Nom évocateur à lui seul, on s’attend alors forcément à quelque chose de particulier.

Bouchon impeccable.
Couleur vieil or, un peu bronze, jaune paille vieilli pas ambré. Brillant. Limpide.
Nez complexe et singulier. C’est expressif et très aromatique. Il y a une vraie signature odorante. Arôme de fruits confits, abricot séché, pêche, mangue. Petite touche pétrolée liée au Riesling. Odeur d’épices qui vont se développer davantage avec le contact de l’air par la suite, tout comme les notes d’agrumes, plutôt orange amère confite. Datte. Touche de rancio.

En bouche, c'est ample, gras, beaucoup de matière. Très belle longueur. On goûte bien cette complexité (liée peut être à la complantation des cépages même si le Riesling est le plus représenté). Sucre résiduel bien contrebalancé par cette amertume en finale bien présente. Vin salivant. Ce vin a une vraie personnalité.
Le commentaire qualifiant le vin en dos de la bouteille est assez juste : "personnalité aromatique très distinctes d’agrumes macérés précédent une minéralité puissante et très salivante"
Profil oxydatif qui émerge et le manque d'acidité relative laisse présager une garde limitée. Le lendemain, le vin restait appréciable mais cela ne l’a pas bonifié.
2016 actuellement en SAQ https://www.saq.com/fr/11687688

Deux vins d’Alsace aux personnalités très différentes. Bu sur des sushis la veille au soir et avec du foie gras le lendemain midi. Convenable mais pas les meilleures mariages.
Sans être passe-partout, le gewurzt conviendra à davantage d’accord. Sa facilité à être bu permettra également d’en boire de manière moins espacé. En revanche, Engelgarten, est plus une expérience, pas un vin hebdomadaire. C’est un vin clivant mais qui mérite d’avoir était au moins une fois gouté. Il se mariera mieux avec des plats crémés.

[stonewell]

Château des Rontets Pouilly-Fuissé Les Birbettes 2017
Wow, du fruit blanc un brin miellé tout en délicatesse et en longueur, bouche cylindrique, caressante et aérienne diront certains connaisseurs.
On voit la différence positive par rapport à la cuvée Clos Varambon, je suis ravi!
Et dire que ce vin ne fait qu'amorcer l'expression de sa complexité, ça promet d'ici quelques années.
Du même avis qu'Alain au final.

[alain roy]

Fiou ! Bien content que tu aies aimé Stonewell. Quel beau vin blanc !

[Luc]

Drett en ce moment :
Côtes de Nuits Village "Cœur de Roches" 2017…
Frédéric Magnien.

Menoum!

Cerise surette, groseilles et baies noires.
Bouche souple, franche!
Avec l'aération de plus en plus de fruits... C'est l'fun.

Joyeuses fêtes!

[alain roy]

Les Fremiers 2009, Pommard 1er cru, dom.de Courcel, acheté en 2012, 95$.

En carafe une heure. Robe brillante, d'un grenat orangé/brunâtre, moyen-assez dense mais nette. Bouquet poussiéreux, timide, qui laisse deviner des petits fruits rouges et il y a des épices du genre cannelle/poissons rouges bonbons, quelques feuilles mortes (sous-bois), pointe de truffe (champignons), bref bouquet timide mais complexe et on est clairement plus en jeunesse.

Mixed feeling à la première sip, qui tombe en plat. Deuzio: l'entrée est franche sur une texture de soie qui présente un fruité sage, confit, un brin sucré, le tout sur une tension de bon aloi et des amers nobles. La bouche autant que le bouquet évolue très rapidement dans le verre, celui-ci exhalant de plus en plus de de fruits en une timidité moins revendiquée. La finale, qui au départ tombait à plat, gagne en longueur et en suavité, ajoutant menthe poivrée et mélasse (sucre/amertume), termes empruntés à neveu qui me faisaient sens. Avec le temps et la bouffe (mauvais compagnon avec la dinde), autant il a évolué rapidement vers les sommets, autant il redescend abruptement en se concentrant sur des arômes végétaux arides (branches) qui écrasent le fruit. Mais plusieurs gorgées après avoir terminé le plat, il reprend le dessus tout en demeurant moins "friendly" qu'en milieu de dégustation. Ma conclusion est qu'une fois éclusée, faut boire ça vite ! Un vin rustique pas facile à côtoyer.

Lendemain: que l'diable m'emporte, y'a pâli ! ça demeure poussiéreux (végétal) au nez et assez peu fruité. en bouche y'en a perdu, c'est unidimensionnel et terne. au final, je ne suis pas impressionné du tout par ce cru (et ce vigneron ?) de bonne réputation.

[humilité]

Les Fremiers 2009, Pommard 1er cru, dom.de Courcel, acheté en 2012, 95$.

En carafe une heure. Robe brillante, d'un grenat orangé/brunâtre, moyen-assez dense mais nette. Bouquet poussiéreux, timide, qui laisse deviner des petits fruits rouges et il y a des épices du genre cannelle/poissons rouges bonbons, quelques feuilles mortes (sous-bois), pointe de truffe (champignons), bref bouquet timide mais complexe et on est clairement plus en jeunesse.

Mixed feeling à la première sip, qui tombe en plat. Deuzio: l'entrée est franche sur une texture de soie qui présente un fruité sage, confit, un brin sucré, le tout sur une tension de bon aloi et des amers nobles. La bouche autant que le bouquet évolue très rapidement dans le verre, celui-ci exhalant de plus en plus de de fruits en une timidité moins revendiquée. La finale, qui au départ tombait à plat, gagne en longueur et en suavité, ajoutant menthe poivrée et mélasse (sucre/amertume), termes empruntés à neveu qui me faisaient sens. Avec le temps et la bouffe (mauvais compagnon avec la dinde), autant il a évolué rapidement vers les sommets, autant il redescend abruptement en se concentrant sur des arômes végétaux arides (branches) qui écrasent le fruit. Mais plusieurs gorgées après avoir terminé le plat, il reprend le dessus tout en demeurant moins "friendly" qu'en milieu de dégustation. Ma conclusion est qu'une fois éclusée, faut boire ça vite ! Un vin rustique pas facile à côtoyer.

Lendemain: que l'diable m'emporte, y'a pâli ! ça demeure poussiéreux (végétal) au nez et assez peu fruité. en bouche y'en a perdu, c'est unidimensionnel et terne. au final, je ne suis pas impressionné du tout par ce cru (et ce vigneron ?) de bonne réputation.

C'est effectivement frustrant voire surprenant car le Domaine est réputé pour la qualité de ses vins et les Pommards sont généralement des vins de longue garde, 10 ans et même 20 ans.

[alain roy]

J'ouvre un Fremiers 2009 d'un autre producteur cette semaine héhé....hâte de voir !

[path133]

Outre les bouteilles du 31, j'ai profité de la période des Fêtes pour ouvrir plusieurs belles fioles dont :

Volnay 2002, Chantal Lescure : superbe bourgogne, délicat, avec des arômes dans un registre floral, délicat, tout en finesse avec une longue finale. Accord parfait avec la dinde de Noël;

Château Branaire 2007 : excellent bordeaux à point, sans notes végétales malgré le millésime, en finesse avec une texture soyeuse et une bonne longueur. Bel accord avec les tournedos Rossini;

Château Bellefont-Belcier 2009 : très bon mais un brin jeune avec son nez sur les fruits noirs et des tanins légèrement astringents. Mes prochaines fioles attendront encore quelques années en cave;

Pietra Marina 2010, Etna blanc, Benanti: bien et équilibré, dans un registre minéral. À plus de 60$, ça demeure cependant un peu trop cher à mon goût pour ce qu’il y a dans le verre;

Montlouis 2007 Les Choisilles, François Chidaine (blanc) : j’avais des appréhensions et des doutes qui se sont vite dissipés, suite à l’ouverture de la bouteille qui s’est avérée fort bonne (sans oxydation) avec une texture grasse et une bonne acidité qui en ont fait le parfait compagnon de l’assiette de fruits de mer gratinés. Aucun intérêt cependant à conserver ce vin plus longtemps;

Berardenga 2013, chianti classico riserva, Felsina: très bon, nez sur les fruits rouges avec des notes fumées, belle acidité, longueur moyenne;

Altero 2004, Brunello di Montalcino, Poggio Antico : superbe, équilibré et en finesse, avec un nez sur la viande fumée, une belle acidité et une finale de bonne longueur;

Tour blanche 2004 : magnifique sauternes présentant un bel équilibre entre le sucre et l’acidité, une texture grasse et une longue finale.

[Avicenne]

Au réveillon de Noel
Clos La Madeleine St Émilion GC 2012
Très beau fruit et boisé. Belle longueur.
**1/2

Albert Grivault Meursault CLos du Murger 2016
Vanille et pomme. Plus sur la fraicheur que la rondeur. Acidité un peu plus prononcé qu'un autre millésime dégusté. Il m'en reste 2 autres, à consommer sans hâte d'ici 5-7 ans.
**

J Confuron-Cotetidot NSG 1993
Un peu décu ici. Semble peut-être past-peak vs un palais qui préfère moins tertiaire en bourgogne.
Boite de thé, feuilles séchées. Manque de punch et de fruité en bouche, rendant l'acidité un peu trop marquée.
NR

[alain roy]

Les Suchots 2010, Vosne-Romanée 1er cru, Confuron-Cotetidot, acheté en 2013, 110$.

En carafe 2 heures. Rubis brillant, vif, moins soutenu que mes deux p'tits Fremiers, orangé au ménisque, d'allure jeune. Bouquet dégourdi sur le fruit noir (mûres ?), le bois noble, un petit aspect végétal certain ainsi qu'une pointe de fumée.

Well, ambivalence...Ce que je sens dès l'entrée est la tension, étendue sur une texture bien souple créant des impression aériennes. En milieu de bouche le fruit plutôt rouge et frais s'exhibe en copinage avec la vivacité qui le stimule allègrement. La finale est longue, avec amers sentis oui mais pas désagréables, c'est vraiment le fruit acidulé qui scotche le palais et fait saliver. Voilà un vin d'une grande fraîcheur, droit, coupé au couteau, très "pinot", plein de caractère, bien jeune encore. Un vin fin à la Vosne ? Pas encore...mais ça pourrait venir selon moi. Pas pressé pour ma dernière et tout de même beaucoup de plaisir avec celle-ci.

Lendemain: même robe. me parait plus végétal en bouche, un peu tomaté, moins inspirant, j'ai peur...et ouf fausse alerte, au contraire il est meilleur qu'hier ! significativement moins tendu, plus rond, il a pris du gras, de l'harmonie, du féminin, du sensuel. l'aristo s'est muté en dentelles !

Jour 3: bouche moins exaltante mais absolument pas oxydée et fort plaisante encore. ça toughe bien ! pas déçu de ce Suchots de CC.