Souper de rentrée
Posté : ven. 09 sept. 2016 9:47
Hier soir, pour célébrer la rentrée, nous sommes allé chez À l'Os avec un couple d'amis. Plusieurs très beaux vins ont accompagné le repas :
Pierre-Yves Colin-Morey Saint-Aubin 1er Cru Remilly 2013
À peine plongé le nez dans le verre, un gros wow. La sensation de puissance et de tension qui s'échappe du verre est impressionnante. Les arômes de fruits du verger (pêche, abricot) et de lime sont très soutenus, avec des effluves toastées, et une belle tension. La bouche, dense, présente un équilibre chirurgical, avec une très grande longueur, et une finale saline et minérale. Pour le prix demandé, c'est vraiment un vin impressionnant.
Château Rayas Châteauneuf-du-Pape 2000
Première fois avec ce vin mythique pour tous les convives.
En termes de préparation, j'y suis allé de manière un peu conservatrice : ouverture et épaulage 12h avant le souper, la bouteille a passé la journée ouverte à la verticale dans le cellier. Je n'ai pas osé me risquer à une ouverture plus précoce malgré les suggestions faites sur divers fora. À l'ouverture, à 7h30 du matin (tabarouette que ça fait tôt pour goûter du vin !), le nez était très discret et fermé, sur des arômes floraux et de petits fruits. La bouche était veloutée, en finesse. (c'est à peu près tout ce que j'ai pu en dire avant de boire mon espresso, pas mal plus adapté à l'heure matinale).
Le vin s'est beaucoup ouvert durant la journée. À table, le nez est très complexe et puissant, évoluant en permanence, sur des notes de figues, de tapenade, de cerise au marasquin, de garrigue et de fleurs séchées, avec un fond frais de poivre. La bouche est satinée, élégante et puissante à la fois, polie par les années, d'une très grande longueur. Un vin incroyable.
Domaine Rossignol-Trapet Latricières-Chambertin grand cru 2011
À côté du Rayas, l'autre rouge de la soirée n'a pas démérité. Le nez est fin et complexe, moins frontal que le Rayas, sur des effluves de petits fruits rouges, d'épices douces, et des notes florales. Un beau nez considérant le millésime plus frais, mais beaucoup moins éclatant que le souvenir que j'ai gardé du 2012. La bouche est (bien évidemment) encore très jeune, avec un grain très fin, un bel équilibre et une légère astringence en finale. La longueur est modérée en comparaison du Rayas. Un beau vin, à mon sens nettement en-dessous du 2012, mais qui promet de belles choses pour les années à venir.
Pierre-Yves Colin-Morey Saint-Aubin 1er Cru Remilly 2013
À peine plongé le nez dans le verre, un gros wow. La sensation de puissance et de tension qui s'échappe du verre est impressionnante. Les arômes de fruits du verger (pêche, abricot) et de lime sont très soutenus, avec des effluves toastées, et une belle tension. La bouche, dense, présente un équilibre chirurgical, avec une très grande longueur, et une finale saline et minérale. Pour le prix demandé, c'est vraiment un vin impressionnant.
Château Rayas Châteauneuf-du-Pape 2000
Première fois avec ce vin mythique pour tous les convives.
En termes de préparation, j'y suis allé de manière un peu conservatrice : ouverture et épaulage 12h avant le souper, la bouteille a passé la journée ouverte à la verticale dans le cellier. Je n'ai pas osé me risquer à une ouverture plus précoce malgré les suggestions faites sur divers fora. À l'ouverture, à 7h30 du matin (tabarouette que ça fait tôt pour goûter du vin !), le nez était très discret et fermé, sur des arômes floraux et de petits fruits. La bouche était veloutée, en finesse. (c'est à peu près tout ce que j'ai pu en dire avant de boire mon espresso, pas mal plus adapté à l'heure matinale).
Le vin s'est beaucoup ouvert durant la journée. À table, le nez est très complexe et puissant, évoluant en permanence, sur des notes de figues, de tapenade, de cerise au marasquin, de garrigue et de fleurs séchées, avec un fond frais de poivre. La bouche est satinée, élégante et puissante à la fois, polie par les années, d'une très grande longueur. Un vin incroyable.
Domaine Rossignol-Trapet Latricières-Chambertin grand cru 2011
À côté du Rayas, l'autre rouge de la soirée n'a pas démérité. Le nez est fin et complexe, moins frontal que le Rayas, sur des effluves de petits fruits rouges, d'épices douces, et des notes florales. Un beau nez considérant le millésime plus frais, mais beaucoup moins éclatant que le souvenir que j'ai gardé du 2012. La bouche est (bien évidemment) encore très jeune, avec un grain très fin, un bel équilibre et une légère astringence en finale. La longueur est modérée en comparaison du Rayas. Un beau vin, à mon sens nettement en-dessous du 2012, mais qui promet de belles choses pour les années à venir.
