Bourgogne blanc
Posté : sam. 21 janv. 2017 10:46
Hier soir, une petite dégustation de bourgogne blanc avec qulques amis, dans l'ordre :
Remoissenet Père & Fils Givry 2014
Nez d'agrumes, avec un peu d'élevage qui donne un côté un peu beurré. La bouche est assez ample et plutôt ronde, mais sans lourdeur, et présente un bel équilibre. Un beau vin pour commencer.
Domaine de Rully Saint-Michel, Rully 1er cru Les Cloux 1997 (IP valise)
Pas mal de réduction à l'ouverture, et un peu d'oxydation aussi. Nez plutôt sur fruits exotiques, assez changeant, avec un fond de minéralité. La bouche est courte, un peu alcooleuse, avec une acidité relativement basse, et une rétro-olfaction sur les fruits secs (abricot).
Pierre-Yves Colin-Morey Saint-Aubin 1er Cru Remilly 2013
Nez empyreumatique, avec des notes de fumée asssez marquées. Derrière on sent les agrumes, les fleurs blanches et une franche minéralité. La bouche est très longue, avec une acidité franche mais un équilibre conservé. La tension est maintenue sur toute la longueur. En rétro-olfaction on sur les fruits du verger. Peut-être un peu dur en dégustation pure, plutôt un vin de gastronomie à mon sens.
Domaine Leflaive Puligny-Montrachet 2013
Nez fantastique, plus riche que le PYCM, avec des agrumes, des fruits du verger, et des fleurs, ainsi qu'une légère minéralité. Les notes d'élevage au nez sont toujours très justes chez ce producteur, j'adore. La bouche est ample, très longue et offre une belle complexité, assortie d'une touche minérale. La texture du vin tapisse le palais, et l'équilibre est impeccable.
Domaine François et Antoine Jobard Meursault En La Barre 2013
Première fois avec ce domaine. Au nez, les notes empyreumatiques prennent plus de place que chez Leflaive, mais moins que chez PYCM. On ajoute à ça un côté plus gras, qui accompagne les fruits du verger. L'attaque est plutôt en fraîcheur, mais ensuite le vin s'arrondit et le gras vient tapisser la bouche, avant de s'étirer sur une grande longueur. Un très beau vin, numéro 2 chez beaucoup.
Domaine de Montille Corton-Charlemagne Grand Cru 2011
Nez tout en finesse, dans le style habituel d'Alix de Montille, rien qui déborde, que de la subtilité. Le nez est complexe et rappelle les fruits du verger, accompagnés de notes d'agrumes et de miel, et fond légèrement grillé. Difficile à décrire mais réellement envoûtant. La bouche est incroyablement équilibrée, plutôt minérale à l'attaque, qui s'intensifie en milieu de bouche en apportant plus de rondeur, et qui s’élargit sur la très longue finale. Un coup de cœur pour tout le monde. Certainement pas le vin le plus exubérant de la soirée, mais terriblement charmeur.
Après un premier tour de table, on a continué à déguster ces vins. Chose amusante, regoûter le givry juste après le corton donnait l'impression de boire de l'eau fraîche vaguement citronnée... La comparaison montrait l'énorme marche entre ces deux vins, et était peu flatteuse pour le givry, qui reste néanmoins un des bons rqp que j'ai trouvé en 2016.
Pour finir, un Cidre de glace pour accompagner une galette des rois.
Château Taillefer Lafon Grand frisson de glace 2015
Acheté au Costco, moins de 12$ le 500 mL, par curiosité. Je ne suis pas un grand amateur ou connaisseur des cidres de glace. Néanmoins cela m'a paru comme un produit correct, sans toutefois avoir la puissance ou la complexité de certaines références de la SAQ que j'ai pu goûter. Pour le prix, ça fait bien la job.
Remoissenet Père & Fils Givry 2014
Nez d'agrumes, avec un peu d'élevage qui donne un côté un peu beurré. La bouche est assez ample et plutôt ronde, mais sans lourdeur, et présente un bel équilibre. Un beau vin pour commencer.
Domaine de Rully Saint-Michel, Rully 1er cru Les Cloux 1997 (IP valise)
Pas mal de réduction à l'ouverture, et un peu d'oxydation aussi. Nez plutôt sur fruits exotiques, assez changeant, avec un fond de minéralité. La bouche est courte, un peu alcooleuse, avec une acidité relativement basse, et une rétro-olfaction sur les fruits secs (abricot).
Pierre-Yves Colin-Morey Saint-Aubin 1er Cru Remilly 2013
Nez empyreumatique, avec des notes de fumée asssez marquées. Derrière on sent les agrumes, les fleurs blanches et une franche minéralité. La bouche est très longue, avec une acidité franche mais un équilibre conservé. La tension est maintenue sur toute la longueur. En rétro-olfaction on sur les fruits du verger. Peut-être un peu dur en dégustation pure, plutôt un vin de gastronomie à mon sens.
Domaine Leflaive Puligny-Montrachet 2013
Nez fantastique, plus riche que le PYCM, avec des agrumes, des fruits du verger, et des fleurs, ainsi qu'une légère minéralité. Les notes d'élevage au nez sont toujours très justes chez ce producteur, j'adore. La bouche est ample, très longue et offre une belle complexité, assortie d'une touche minérale. La texture du vin tapisse le palais, et l'équilibre est impeccable.
Domaine François et Antoine Jobard Meursault En La Barre 2013
Première fois avec ce domaine. Au nez, les notes empyreumatiques prennent plus de place que chez Leflaive, mais moins que chez PYCM. On ajoute à ça un côté plus gras, qui accompagne les fruits du verger. L'attaque est plutôt en fraîcheur, mais ensuite le vin s'arrondit et le gras vient tapisser la bouche, avant de s'étirer sur une grande longueur. Un très beau vin, numéro 2 chez beaucoup.
Domaine de Montille Corton-Charlemagne Grand Cru 2011
Nez tout en finesse, dans le style habituel d'Alix de Montille, rien qui déborde, que de la subtilité. Le nez est complexe et rappelle les fruits du verger, accompagnés de notes d'agrumes et de miel, et fond légèrement grillé. Difficile à décrire mais réellement envoûtant. La bouche est incroyablement équilibrée, plutôt minérale à l'attaque, qui s'intensifie en milieu de bouche en apportant plus de rondeur, et qui s’élargit sur la très longue finale. Un coup de cœur pour tout le monde. Certainement pas le vin le plus exubérant de la soirée, mais terriblement charmeur.
Après un premier tour de table, on a continué à déguster ces vins. Chose amusante, regoûter le givry juste après le corton donnait l'impression de boire de l'eau fraîche vaguement citronnée... La comparaison montrait l'énorme marche entre ces deux vins, et était peu flatteuse pour le givry, qui reste néanmoins un des bons rqp que j'ai trouvé en 2016.
Pour finir, un Cidre de glace pour accompagner une galette des rois.
Château Taillefer Lafon Grand frisson de glace 2015
Acheté au Costco, moins de 12$ le 500 mL, par curiosité. Je ne suis pas un grand amateur ou connaisseur des cidres de glace. Néanmoins cela m'a paru comme un produit correct, sans toutefois avoir la puissance ou la complexité de certaines références de la SAQ que j'ai pu goûter. Pour le prix, ça fait bien la job.
