Chapitre de Villeray, Dégustation 2.0

Une soirée en famille, entre amis, une petite virée chez les producteurs et vous voulez une place pour y inclure tous les vins dégustés? Voici l'endroit idéal pour le faire!
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Raisin breton
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Chapitre de Villeray, Dégustation 2.0

Message par Raisin breton » mar. 30 juin 2020 13:01

Chapitre de Villeray, Dégustation 2.0

Nous avions déjà annulé notre dégustation de mars. Alors quand la date de celle d’avril approcha, l’hôte désigné eu une idée lumineuse, rendue possible par la proximité géographique et un confinement moins sévère qu’en France. Récupération des bouteilles sur les balcons le jeudi et remplissage des verres sans contact le vendredi, avant de se retrouver en ligne pour partager nos impressions. Ça ne vaut pas une vraie dégustation mais nous avons tout de même passé un très bon moment.

Dégustation à l’aveugle comme toujours.

Domaine Zind-Humbrecht Riesling Brand, Alsace Grand Cru 2017
Nez d’intensité moyenne (+), sur le citron vert, les terpènes, la pêche et le kiwi. Bouche à l’attaque ronde mais fraîche, milieu droit et dense avec un léger gras pour amortir, finale fruitée kiwi/citron vert à l’amertume un peu marquée, belle allonge. Beau vin qui a sûrement de l’avenir.

Okonomierat Rebholz, Spatburgunder Trocken, Pfalz 2016
Superbe nez parfumé qui évoque Chambolle, sur le floral, la framboise, la fraise tagada. Bouche satinée, fruitée, empreinte minérale en finale, longueur moyenne (++).
Gros coup de cœur pour ce vin ces derniers mois et content de voir que les copains ont aimé aussi. Cependant d’après leurs essais subséquents, c’est moins précis après 24h, donc le traitement plop-glou semble le plus approprié.

Domaine Taupenot-Merme, Les Pruliers, Nuits-Saint-Georges 1er cru 2009
Léger doute sur un TCA traître mais finalement cela se place à l’aération. Joli nez évolué, un peu sombre, de sous-bois, cassis, framboise, mûre mais qui n’a pas l’évidence du précédent, et que tout le monde place vers… Bordeaux. Bouche fraîche et aérienne malgré une concentration certaine. Finale sur la mûre et la ronce, un peu sèche. L’ensemble est joli mais manque un peu de charme et de confort.

Maison Nicolas Perrin, Côte-Rôtie 2010
Nez « froid ». Sanguin, poivré, cendré, du floral et de la framboise ensuite. Bouche fraîche et élancée, à l’acidité haute. Ce n’est pas un monstre de concentration mais ça se boit très bien, cela semble à point.

Le Clos du Caillou, Les Quartz, Châteauneuf-du-Pape 2010
Nez d’intensité moyenne, sur la prune et les herbes, la cendre, un soupçon de volatile. Bouche veloutée, sur la mûre, le yaourt, il y a un gros volume, de la chaleur sur la longueur mais une acidité suffisante pour le garder agréable. Pour une bonne partie de la tablée virtuelle c’est un peu costaud mais ça reste un beau vin pour la table.

Vivement qu’on recommence les dégust’ en vrai !


"Qu'est-ce que vous regardez ? C'est la carte routière ? - Non ! C'est la carte des vins. C'est pour éviter les bouchons !" Raymond Devos

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