Wow!
Quel week-end!
Je me contenterai de donner la liste de vins pour le moment, un CR suivra dans les prochains jours, le temps d'arrondir les coins.
Avant tout, je désire remercier Emmanuelle, Mathieu, Raphaël, Carole, Hugues, Josée, Éric, Hélène et Richard du fait qu'ils sont mes ami(e)s, et que sans eux, rien de tout ceci ne serait arrivé. Merci aussi à Luce, ma compagne de tous les jours depuis 23 ans, pour sa présence rafraichissante et ses fou-rires communicatifs.
Au travers des prénoms cités, vous pourrez trouver Pud'saq et Tipif, membres de ce forum. Allons-y avec la liste:
Première soirée:
Moulin Touchais 1976;
Corton-Charlemagne Bonneau du Martray 1994;
Corton-Charlemagne Bonneau du Martray 1995;
Corton-Charlemagne Bonneau du Martray 1996;
Conundrum 2002;
Kenwood Jack London cabernet-sauvignon 1996;
Inniskillin icewine Oak Aged 1996.
Deuxième soirée:
Osoyoos-Larose 2003;
Pesquera Crianza 1996;
Cortes de Cima Incognito 2003;
Echezeau A & F Gros 1995;
Céleste de Torres 2003;
Cigare Volant 2001;
Ducru Beaucaillou 1986;
Léoville LasCases 1985;
Rabbit Ridge Sangiovese 1997;
Vallocaia Bindella 1997;
Reichsgrap von Kesselstatt spatlese 2001.
À toutes les personnes mentionnées: Merci.
Demain au programme: Pas de vin. Mais la finale de la Coupe du Monde. Par solidarité et par amitié: Allez les Bleus!
Jay
Week-end de rêve... Part one & two
Week-end de rêve... Part one & two
Modifié en dernier par Kenwood le dim. 16 juil. 2006 22:06, modifié 1 fois.
Salut à tous!
C'était vraiment excellent!! Il faut dire que la deuxième soirée a débuté autour de 13h00 et qu'elle s'est terminée tard le soir. Par un bel après-midi de juillet ou il fait chaud, on reste sous les parasols, on prend du vin avec nos amis de longue date et nos cousins français, on se trempe dans la piscine de temps à autre... et on rit, putain qu'on a ri !!!!
Tipif
C'était vraiment excellent!! Il faut dire que la deuxième soirée a débuté autour de 13h00 et qu'elle s'est terminée tard le soir. Par un bel après-midi de juillet ou il fait chaud, on reste sous les parasols, on prend du vin avec nos amis de longue date et nos cousins français, on se trempe dans la piscine de temps à autre... et on rit, putain qu'on a ri !!!!
Tipif
Après avoir récupéré pas mal, voici la compilation des impressions, réflexions, descriptions et sensations de ces soirées mémorables:
Première soirée:
Sous le thème de la mer, des huîtres, de la pizza aux fruits de mer avec pétoncles, crevettes, crabe et saumon fumé, la soirée se veut avant tout une rencontre pour récapituler presque 5 ans d'éloignement mais, surtout, pour cultiver l'amitié (merci Carole)!
On jase, on rit, on rejase et on rerit. Seulement quelques heures mais combien précieuses. Les sourires sont présents, l'amitié déborde de partout. Que c'est bon!
Moulin Touchais 1976:
30 ans déjà sous sa belle robe dorée. Richard me parle de nos games de Risk dans le temps. Il passe si vite ce temps maintenant. L'acidité est prenante et surprenante. Hop, un autre verre de pommes cuites suivra. Moment parfait. On prépare la bouffe, les odeurs se répandent dans la maison. Douceur et rondeur du temps, et du vin.
Corton-Charlemagne Bonneau du Martray 1994:
L'aîné des trois frères. L'inconnu du lot. Après avoir vieilli, qu'est-il devenu? Moment de suspense au moment de le verser dans les verres. Pud'saq s'attend au pire... Et bien! Il a bien fait dans la vie faut dire! Belle couleur paille, il étale sa douceur et ses arômes. Après quelques minutes, c'est au tour du benjamin de le rejoindre:
Corton-Charlemagne Bonneau du Martray 1995:
Différence notable mais minime avec l'aîné. Les deux vont bien ensemble. Plus sec, et encore vert. Invariablement, mon nez passe du premier au deuxième, et vice-versa. On échange des regards comme pour confirmer que la présence du plus vieux est merveilleuse. Le benjamin, quant à lui, se démarque par sa jeunesse et sa fougue. Allez, il ne faut pas les laisser seuls trop longtemps:
Corton-Charlemagne Bonneau du Martray 1996:
Mouvement de surprise dès son arrivée! Quelle différence pour le cadet. Un nez à des années-lumières des autres, tellement qu'on se demande ce qu'il a pu vivre, dans sa prime jeunesse, pour offrir cette sensation. Plus champêtre, il laisse s'envoler ses arômes de bouilli, avec le navet et le choux.
Dans leurs différences, les trois frères sont adorables. Le premier est tellement moelleux, il possède ce beau petit côté sucré qui le rend charmeur, il est fumé et tout en douceur. Le deuxième est le plus acide des trois. Il est aussi le plus délicat tellement que ses deux frangins l'étouffe un peu. Il en perd son côté cuir qui le définissait. Le plus jeune étonne par son exubérance. Sa présence se remarque tellement qu'il dérange. Vous voulez des pommes cuites, en voilà! Belle famille.
Conundrum 2002:
L'amerloque est arrivé à l'improviste. Le genre d'invité inattendu, mais qui chamboule tout au passage et qui fait plaisir à voir. Il dévoile ses cartes dès le départ par sa minéralité satisfaisante après un souper copieux. Il dégomme celui-là! Une personnalité vive et rafraîchissante. Des tonnes d'agrumes en réserve. Il dévoile des fleurs et charme ses dames. Une bombe de saveurs et un arc-en-ciel dans la bouche.
Kenwood Jack London cabernet-sauvignon 1996:
Un copain américain s'ouvre à son tour. Notre seul rouge de la soirée, car il en fallait bien un. Après toutes ces douceurs, nous avions bien droit à un peu de bras. 10 ans déjà pour l'origine de mon nick, Jack s'ouvre sur un début de bord de mer, qui me prend en surprise. Bon, ok, en tassant l'assiette de moules vidée de son contenu, l'arôme est amoindri... Il laisse alors ressortir de "vraies" arômes de rouge: menthe, vanille et cassis. Il est mince cependant, notre sudiste de voisin. Mais qu'importe, il est apprécié. Peu boisé, animal, il fait son devoir.
Inniskillin icewine Oak Aged 1996:
Et voilà le canadien maintenant. Extravagant dans son petit contenant! Il en vaut dix à lui seul. Plus profond que la cuvée "ordinaire", typique mais avec un must. Un icewine en habit du dimanche, un icewine pour la grande visite, un icewine pour l'amitié profonde et sincère. Doré presque ambré, un moment magique et éternel se développe sous sa gouverne. Il est aussi franc que son acidité, aussi rond que sa bouche. Le nordiste occupe toute la place qu'il trouve.
Autour de la table, les sourires, rires et fou-rires ont tapissé une soirée magnifique, une soirée mémorable. Tout ceci passe encore trop vite. On jase, on jase tous ensemble et les meilleurs moments ont une fin. On se revoit demain les mecs, qu'on se dit.
Sur l'oreiller, je m'endors avec un sourire, pensant au lendemain...
Nickel!
Jay
À suivre...
Cliquez sur la photo pour l'agrandir.
Première soirée:
Sous le thème de la mer, des huîtres, de la pizza aux fruits de mer avec pétoncles, crevettes, crabe et saumon fumé, la soirée se veut avant tout une rencontre pour récapituler presque 5 ans d'éloignement mais, surtout, pour cultiver l'amitié (merci Carole)!
On jase, on rit, on rejase et on rerit. Seulement quelques heures mais combien précieuses. Les sourires sont présents, l'amitié déborde de partout. Que c'est bon!
Moulin Touchais 1976:
30 ans déjà sous sa belle robe dorée. Richard me parle de nos games de Risk dans le temps. Il passe si vite ce temps maintenant. L'acidité est prenante et surprenante. Hop, un autre verre de pommes cuites suivra. Moment parfait. On prépare la bouffe, les odeurs se répandent dans la maison. Douceur et rondeur du temps, et du vin.
Corton-Charlemagne Bonneau du Martray 1994:
L'aîné des trois frères. L'inconnu du lot. Après avoir vieilli, qu'est-il devenu? Moment de suspense au moment de le verser dans les verres. Pud'saq s'attend au pire... Et bien! Il a bien fait dans la vie faut dire! Belle couleur paille, il étale sa douceur et ses arômes. Après quelques minutes, c'est au tour du benjamin de le rejoindre:
Corton-Charlemagne Bonneau du Martray 1995:
Différence notable mais minime avec l'aîné. Les deux vont bien ensemble. Plus sec, et encore vert. Invariablement, mon nez passe du premier au deuxième, et vice-versa. On échange des regards comme pour confirmer que la présence du plus vieux est merveilleuse. Le benjamin, quant à lui, se démarque par sa jeunesse et sa fougue. Allez, il ne faut pas les laisser seuls trop longtemps:
Corton-Charlemagne Bonneau du Martray 1996:
Mouvement de surprise dès son arrivée! Quelle différence pour le cadet. Un nez à des années-lumières des autres, tellement qu'on se demande ce qu'il a pu vivre, dans sa prime jeunesse, pour offrir cette sensation. Plus champêtre, il laisse s'envoler ses arômes de bouilli, avec le navet et le choux.
Dans leurs différences, les trois frères sont adorables. Le premier est tellement moelleux, il possède ce beau petit côté sucré qui le rend charmeur, il est fumé et tout en douceur. Le deuxième est le plus acide des trois. Il est aussi le plus délicat tellement que ses deux frangins l'étouffe un peu. Il en perd son côté cuir qui le définissait. Le plus jeune étonne par son exubérance. Sa présence se remarque tellement qu'il dérange. Vous voulez des pommes cuites, en voilà! Belle famille.
Conundrum 2002:
L'amerloque est arrivé à l'improviste. Le genre d'invité inattendu, mais qui chamboule tout au passage et qui fait plaisir à voir. Il dévoile ses cartes dès le départ par sa minéralité satisfaisante après un souper copieux. Il dégomme celui-là! Une personnalité vive et rafraîchissante. Des tonnes d'agrumes en réserve. Il dévoile des fleurs et charme ses dames. Une bombe de saveurs et un arc-en-ciel dans la bouche.
Kenwood Jack London cabernet-sauvignon 1996:
Un copain américain s'ouvre à son tour. Notre seul rouge de la soirée, car il en fallait bien un. Après toutes ces douceurs, nous avions bien droit à un peu de bras. 10 ans déjà pour l'origine de mon nick, Jack s'ouvre sur un début de bord de mer, qui me prend en surprise. Bon, ok, en tassant l'assiette de moules vidée de son contenu, l'arôme est amoindri... Il laisse alors ressortir de "vraies" arômes de rouge: menthe, vanille et cassis. Il est mince cependant, notre sudiste de voisin. Mais qu'importe, il est apprécié. Peu boisé, animal, il fait son devoir.
Inniskillin icewine Oak Aged 1996:
Et voilà le canadien maintenant. Extravagant dans son petit contenant! Il en vaut dix à lui seul. Plus profond que la cuvée "ordinaire", typique mais avec un must. Un icewine en habit du dimanche, un icewine pour la grande visite, un icewine pour l'amitié profonde et sincère. Doré presque ambré, un moment magique et éternel se développe sous sa gouverne. Il est aussi franc que son acidité, aussi rond que sa bouche. Le nordiste occupe toute la place qu'il trouve.
Autour de la table, les sourires, rires et fou-rires ont tapissé une soirée magnifique, une soirée mémorable. Tout ceci passe encore trop vite. On jase, on jase tous ensemble et les meilleurs moments ont une fin. On se revoit demain les mecs, qu'on se dit.
Sur l'oreiller, je m'endors avec un sourire, pensant au lendemain...
Nickel!
Jay
À suivre...
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Modifié en dernier par Kenwood le dim. 10 sept. 2006 23:05, modifié 2 fois.
-
Ecco
- Messages : 1906
- Enregistré le : ven. 21 avr. 2006 17:46
- Localisation : Québec, Qc
- A remercié : 0
- A été remercié : 0
Blague et mini-question
Impressionnant, mais presque hors-sujet: Tu as placé ce CR dans la section: "Petites dégustations entre amis". La partie "entre amis" semble appropriée, mais je ne crois pas que tu te qualifies du point de vue "Petites dégustations"! 
Faudrait renommer la section "Grosse dégustation entre amis"!
Très beau line-up. Par curiosité, vous avez servi le Moulin Touchais seul en apéro ou avec une entrée?
Faudrait renommer la section "Grosse dégustation entre amis"!Très beau line-up. Par curiosité, vous avez servi le Moulin Touchais seul en apéro ou avec une entrée?
Voici la compilation plus méthodique, des impressions, réflexions, descriptions et sensations de la:
Deuxième soirée:
Sous le thème du soleil, la deuxième journée débute en après-midi, autour du patio et de la piscine. Au travers des discussions et des fou-rires, quelques petites saucettes dans l'eau pour se rafraîchir étaient nécéssaires. Mon sourire d'avant-dodo de la veille se transforme maintenant en rires puisque pour souligner le passage de Pud'saq au Québec, j'ai adopté, pour la journée, sa magnifique couronne en guise de tignasse!
Osoyoos-Larose 2003:
Pour l'occasion, j'ai décidé d'offrir, en aveugle, ce vin canadien à nos cousins français. Il fût cerné assez rapidement, par son côté atypique. Beau nez sur la vanille, astringence marquée. Le vin a cependant un côté granuleux dominant et est plutôt mince en bouche. Quand même satisfaisant mais il faut lui donner du temps.
Pesquera Crianza 1996:
Très beau vin qui vieilli très bien. Tuilé, il se distingue par son côté racé et herbacé. Terreux, beaucoup de notes de champignons. En le goûtant, j'ai une pensée pour les bouteilles de ce vin que je possède. Un grand vin à petit prix. Je continuerai sans aucun doute ma verticale. Belle astrigence, noyau de cerise en bouche, plaisant, rond.
Cortes de Cima Incognito 2003:
Produit à partir de syrah à 100%, un vin que je ne connaissais pas du tout. Il est très fruité et possède une belle longueur. Je suis sous le charme de ce vin, tellement que mes notes en souffre. Rondeur, complexité et jeunesse.
Echezeau A & F Gros 1995:
Autre vin qui a un certain âge et qui offre encore beaucoup mais surtout délicatesse et finesse. Beaucoup de fruit, un petit côté poivré très plaisant ainsi que ce petit côté sucré qui arrive de je ne sais trop où. Long en bouche, légère acidité.
Céleste de Torres 2003:
Beaucoup de fruit dans celui-ci aussi. Cerise et vanille au rendez-vous. Petit côté fumé très plaisant, bonne longueur mais encore très jeune. Astringent au possible, empyreumatique à souhait. Belle bouteille à revoir dans quelques années.
Cigare Volant 2001:
Nez d'olives vertes dès le départ, ce qui allume les sens assez vite merci! Côté herbacé adorable et framboises à profusion. Un très beau vin, bien fait, intègre et complet. Il n'y a pas à dire, ce producteur fait des produits vraiment incroyables!
Ducru Beaucaillou 1986:
Couleur tuilée, le lascar a pourtant fait des misères au départ. Le bouchon, récalcitrant, résistait à son extraction. Il possède toujours une belle acidité et une bonne fermeté pour ces 20 ans bien sonnés. Côté sanguin et viandé, ferme et étable, et des champignons.
Léoville LasCases 1985:
Franchement, le vin de la soirée dans mon livre. Il a tout pour plaire et n'offre pas de résistance, lui, à l'extraction du bouchon. Couleur brique, il a presque les mêmes arômes que le Ducru, mais ferme et étable en moins. Plus animal que le précédent, surtout sur le cuir, il est sanguin et empyreumatique. Encore une belle acidité, il est encore en pleine forme et il démontre à tous qu'il est encore en jeunesse. Très beau.
Rabbit Ridge Sangiovese 1997:
Premier contact avec ce vin. Servi à l'aveugle, je pars tout de travers et me ramasse en Australie et ensuite en Espagne. Complètement décontenancé, l'annonce des origines de la bouteille me sidère! Quel belle surprise! Beaucoup de fruits, il est sucré, tout en rondeur, pas agressant pour 5 cents. Belle fraîcheur, du chocolat, un vrai délice. La surprise de la soirée pour ma part. Très beau.
Vallocaia Bindella 1997:
Ahhh la toscane... Faut que j'y fasse un tour une bonne fois. Encore tout jeune, il apparaît dans une phase timide voire même fermée. Il en donne pourtant beaucoup. Une trame serrée, tout d'un bloc, astrigence omniprésente, il a la vie, du moins une bonne partie, devant lui. Côté bonbon présent, tout en fraîcheur, plaisant, séduisant.
Reichsgrap von Kesselstatt spatlese 2001:
Un producteur que je connais un peu, et qui m'enchante de plus en plus. Un beau vin, rafraîchissant au possible. Beaucoup d'agrumes, de pamplemousse surtout, et de pommes vertes. Très belle minéralité, léger et parfumé. Un goût de noisettes très plaisant et une belle acidité. Très beau vin de soif, parfait pour finir une soirée parfaite.
En résumé, un week-end extraordinaire, des gens extraordinaires, une carte de vins sublime. Des moments inoubliables, des rires incroyables, une amitié sans limite. Merci à tous.
Jay
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Deuxième soirée:
Sous le thème du soleil, la deuxième journée débute en après-midi, autour du patio et de la piscine. Au travers des discussions et des fou-rires, quelques petites saucettes dans l'eau pour se rafraîchir étaient nécéssaires. Mon sourire d'avant-dodo de la veille se transforme maintenant en rires puisque pour souligner le passage de Pud'saq au Québec, j'ai adopté, pour la journée, sa magnifique couronne en guise de tignasse!
Osoyoos-Larose 2003:
Pour l'occasion, j'ai décidé d'offrir, en aveugle, ce vin canadien à nos cousins français. Il fût cerné assez rapidement, par son côté atypique. Beau nez sur la vanille, astringence marquée. Le vin a cependant un côté granuleux dominant et est plutôt mince en bouche. Quand même satisfaisant mais il faut lui donner du temps.
Pesquera Crianza 1996:
Très beau vin qui vieilli très bien. Tuilé, il se distingue par son côté racé et herbacé. Terreux, beaucoup de notes de champignons. En le goûtant, j'ai une pensée pour les bouteilles de ce vin que je possède. Un grand vin à petit prix. Je continuerai sans aucun doute ma verticale. Belle astrigence, noyau de cerise en bouche, plaisant, rond.
Cortes de Cima Incognito 2003:
Produit à partir de syrah à 100%, un vin que je ne connaissais pas du tout. Il est très fruité et possède une belle longueur. Je suis sous le charme de ce vin, tellement que mes notes en souffre. Rondeur, complexité et jeunesse.
Echezeau A & F Gros 1995:
Autre vin qui a un certain âge et qui offre encore beaucoup mais surtout délicatesse et finesse. Beaucoup de fruit, un petit côté poivré très plaisant ainsi que ce petit côté sucré qui arrive de je ne sais trop où. Long en bouche, légère acidité.
Céleste de Torres 2003:
Beaucoup de fruit dans celui-ci aussi. Cerise et vanille au rendez-vous. Petit côté fumé très plaisant, bonne longueur mais encore très jeune. Astringent au possible, empyreumatique à souhait. Belle bouteille à revoir dans quelques années.
Cigare Volant 2001:
Nez d'olives vertes dès le départ, ce qui allume les sens assez vite merci! Côté herbacé adorable et framboises à profusion. Un très beau vin, bien fait, intègre et complet. Il n'y a pas à dire, ce producteur fait des produits vraiment incroyables!
Ducru Beaucaillou 1986:
Couleur tuilée, le lascar a pourtant fait des misères au départ. Le bouchon, récalcitrant, résistait à son extraction. Il possède toujours une belle acidité et une bonne fermeté pour ces 20 ans bien sonnés. Côté sanguin et viandé, ferme et étable, et des champignons.
Léoville LasCases 1985:
Franchement, le vin de la soirée dans mon livre. Il a tout pour plaire et n'offre pas de résistance, lui, à l'extraction du bouchon. Couleur brique, il a presque les mêmes arômes que le Ducru, mais ferme et étable en moins. Plus animal que le précédent, surtout sur le cuir, il est sanguin et empyreumatique. Encore une belle acidité, il est encore en pleine forme et il démontre à tous qu'il est encore en jeunesse. Très beau.
Rabbit Ridge Sangiovese 1997:
Premier contact avec ce vin. Servi à l'aveugle, je pars tout de travers et me ramasse en Australie et ensuite en Espagne. Complètement décontenancé, l'annonce des origines de la bouteille me sidère! Quel belle surprise! Beaucoup de fruits, il est sucré, tout en rondeur, pas agressant pour 5 cents. Belle fraîcheur, du chocolat, un vrai délice. La surprise de la soirée pour ma part. Très beau.
Vallocaia Bindella 1997:
Ahhh la toscane... Faut que j'y fasse un tour une bonne fois. Encore tout jeune, il apparaît dans une phase timide voire même fermée. Il en donne pourtant beaucoup. Une trame serrée, tout d'un bloc, astrigence omniprésente, il a la vie, du moins une bonne partie, devant lui. Côté bonbon présent, tout en fraîcheur, plaisant, séduisant.
Reichsgrap von Kesselstatt spatlese 2001:
Un producteur que je connais un peu, et qui m'enchante de plus en plus. Un beau vin, rafraîchissant au possible. Beaucoup d'agrumes, de pamplemousse surtout, et de pommes vertes. Très belle minéralité, léger et parfumé. Un goût de noisettes très plaisant et une belle acidité. Très beau vin de soif, parfait pour finir une soirée parfaite.
En résumé, un week-end extraordinaire, des gens extraordinaires, une carte de vins sublime. Des moments inoubliables, des rires incroyables, une amitié sans limite. Merci à tous.
Jay
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Modifié en dernier par Kenwood le dim. 10 sept. 2006 23:07, modifié 1 fois.
Faire pleurer Carolle...