Voyant qu’il en reste un peu dans le réseau, je me disait que je pourrais en reprendre un peu lors du 10%. Seulement 2 bouteilles en cave… Encore jamais goûté un DS de Foreau. Alors j’en ouvre une pour décider !
Oeil : jolie robe dorée avec quelque reflet orangé.
Nez : un peu timide à l’ouverture mais typique du chenin bien mûr, sur le coing, la poire, l’abricot, le miel et les tisanes ainsi que les zestes d’agrumes. Mûr, équilibré, il ne lui manque qu’un peu d’intensité pour m’allumer complètement.
Bouche : c’est bon, je suis allumé !!! C’est plus sucré que ce à quoi je m’attendais, mais c’est parfaitement équilibré par l’acidité. Du coup, malgré la richesse du nectar, on ne se lasse pas et je dois me retenir de flinguer la bouteille tout seul sur la soirée. Attaque riche et fruitée, mais du fruit frais et mûr comme en été. Milieu miellé, avec une certaine complexité qui, je l’espère, se développera dans les années à venir. Au moment où l’on craint que ça ne devienne un peu lourd, l’acidité nous botte l’arrière-train et on est propulsé vers une longue finale avec de beaux amers et une certaine minéralité, le tout enrobé de miel.
Avec un peu plus d’air, le toucher est plus gras mais pas plus lourd, et des notes d’épices rouges et de craie ainsi que, peut-être, un très léger aspect de champignon, se font jour.
J+1 : même trop froid à la sortie du frigo, le nez est cette fois bien ouvert et intense, superbe !
Globalement, Très Bien (+) voir Excellent, et plein de vie devant lui. Pour le RQP, j’endosse complètement la citation suivante :
Le cave à vins a écrit :Pour 30$ en blanc, aucun cépage ne vous en donne autant que le chenin! Cette affirmation n'engage bien sûr que moi…