Domaine des Guyons, L’Ardile, Saumur 2012
En blanc, ma découverte de l’été. Il semblerait que le domaine était représenté au Québec dans le passé, je ne sais pas si c’est toujours le cas.
Œil : or plutôt prononcé, légère viscosité en paroi.
Nez : intensité moyenne. Fleur d’oranger, amande, citronnelle, zeste, agrumes confits. C’est élégant, très joli et passablement complexe.
Bouche : attaque sur le miel et les agrumes doux, touche velouté. Milieu dense, complexe et gras. En finale, de beaux amers bien tenus par le gras, des fruits à chair jaune et une touche de pop corn au beurre salé. Longueur moyenne (+).
Très Bien (+). Un joli vin qui devrait gagner en complexité avec quelques années.
Domaine des Guyons, L’Ardile, Saumur 2012
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Raisin breton
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Domaine des Guyons, L’Ardile, Saumur 2012
"Qu'est-ce que vous regardez ? C'est la carte routière ? - Non ! C'est la carte des vins. C'est pour éviter les bouchons !" Raymond Devos
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Raisin breton
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Re: Domaine des Guyons, L’Ardile, Saumur 2011
Domaine des Guyons, L’Ardile, Saumur 2011
Nez : très beau et bien ouvert dès l’ouverture. Intensité moyenne (+), ça embaume le chenin. Coing, citron, cire, foin, fleurs et algues, c’est varié, plaisant et complexe.
Bouche : attaque cristalline, le vin prend de l’ampleur en milieu de bouche sur quelque note d’évolution et un certain velouté. Cette texture est bienvenue, donnant de la chair et de la consistance au fruit car le vin est bien structuré par son acidité. Belle finale avec de superbes amers salivant qui laissent la place à la noisette et une touche de beurre. Persistance moyenne (++).
Très Bien (+). J’avais déjà été convaincu par le 2012 cet été, mais j’ai le sentiment que les 2011 sur Saumur ont un peu plus de matière à offrir.
PS : en relisant ma description du 2012 ci-dessus, je ne peux m’empêcher de penser que décrire un vin (surtout le nez pour moi) est parfois vain. J’ai eu une impression similaire mais j’ai utilisé des descripteurs complètement différents… Le jour, le lieu, le repas, la compagnie ? Sûrement un peu de tout ça. On parle souvent de variabilité entre les bouteilles, mais moins souvent de celle du dégustateur…
Nez : très beau et bien ouvert dès l’ouverture. Intensité moyenne (+), ça embaume le chenin. Coing, citron, cire, foin, fleurs et algues, c’est varié, plaisant et complexe.
Bouche : attaque cristalline, le vin prend de l’ampleur en milieu de bouche sur quelque note d’évolution et un certain velouté. Cette texture est bienvenue, donnant de la chair et de la consistance au fruit car le vin est bien structuré par son acidité. Belle finale avec de superbes amers salivant qui laissent la place à la noisette et une touche de beurre. Persistance moyenne (++).
Très Bien (+). J’avais déjà été convaincu par le 2012 cet été, mais j’ai le sentiment que les 2011 sur Saumur ont un peu plus de matière à offrir.
PS : en relisant ma description du 2012 ci-dessus, je ne peux m’empêcher de penser que décrire un vin (surtout le nez pour moi) est parfois vain. J’ai eu une impression similaire mais j’ai utilisé des descripteurs complètement différents… Le jour, le lieu, le repas, la compagnie ? Sûrement un peu de tout ça. On parle souvent de variabilité entre les bouteilles, mais moins souvent de celle du dégustateur…
"Qu'est-ce que vous regardez ? C'est la carte routière ? - Non ! C'est la carte des vins. C'est pour éviter les bouchons !" Raymond Devos
