Jean Aubry est également sauté dans le mêlée...
http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/vi ... mise-a-mal
Mais, encore naïf que je suis, je pense que la SAQ à une version crédible.
Dans l'article de MAG
http://vinquebec.com/node/9761 il fait mention du document intitulé
Mise au point de la SAQ, le voici son intégralité :
Partenariat SAQ – James Suckling
Mise au point de la SAQ
20 avril 2012
À la suite de la publication de différents articles concernant le partenariat entre la SAQ et le chroniqueur américain James Suckling, la SAQ fait le point à ce sujet. « Dans ce dossier, la SAQ a agi avec transparence et a toujours répondu franchement aux questions qui lui ont été posées. »
Campagne janvier 2011
- Cette entente était basée sur la notoriété réciproque de la SAQ et de James Suckling.
- La SAQ a été approchée par James Suckling, un ancien chroniqueur-vedette du magazine Wine Spectator, qui lançait son propre blogue. Puisqu’il considérait le marché québécois comme étant unique au monde, James Suckling sollicitait la collaboration de la SAQ afin de pouvoir déguster un certain nombre de produits, dans le but d’étoffer son blogue.
- La SAQ y voyait un intérêt commercial. Elle lui a donc permis de déguster à l’aveugle 200 produits qu’elle avait déjà présélectionnés pour être commercialisés au début de l’année 2011.
- L’entente conclue entre la SAQ et James Suckling précisait qu’il ne serait pas rémunéré pour la dégustation et la notation de produits, de même que pour l’ensemble des frais encourus par ses déplacements, ses repas et son hébergement.
- Le 10 février 2011, la campagne de promotion a été présentée aux chroniqueurs spécialisés québécois. La question suivante a alors été posée : « M. Suckling a-t-il été rémunéré? ». La réponse de la SAQ a été « non », conformément à l’entente conclue.
- La campagne a été un succès : achalandage et ventes ont été au rendez-vous.
Printemps 2011
- À la demande de plusieurs conseillers en vin et à la suite de leurs nombreuses discussions avec la clientèle, 119 abonnements au blogue de James Suckling ont été achetés le 16 mars et destinés à autant de succursales, essentiellement des SAQ Sélection.
- Dans le même esprit, comme elle le fait année après année, la SAQ a acheté pour environ 26 000 $ de guides produits par les chroniqueurs québécois.
À titre d’exemple, la SAQ a acheté en 2012 les guides suivants :
o Le guide du vin 2012 (Michel Phaneuf) 535 livres pour 9 613,95 $
o La Sélection Chartier 2012 (François Chartier) 535 livres pour 9 613,95 $
o Les 100 meilleurs vendeurs 2012 (Jean Aubry) 420 livres pour 5 027,40 $
o Le Lapeyrie 2011-2012 (Philippe Lapeyrie) 120 livres pour 1 677,00 $
Campagne janvier 2012
- À la suite du succès de la première campagne, la SAQ a proposé à James Suckling le partenariat suivant :
- Comme en 2011, l’entente stipulait que James Suckling ne serait pas rémunéré pour la dégustation et la notation de produits.
- Par ailleurs, en cohérence avec sa nouvelle stratégie multiplateforme incluant une présence sur les médias sociaux, la SAQ a proposé à James Suckling d’enregistrer des capsules vidéo présentant du contenu à valeur ajoutée pour diffusion sur SAQ.com, le blogue SAQ et la page Facebook SAQ dans le cadre de cette campagne.
- James Suckling a été rémunéré 18 000 $ pour la production, la création et l’animation de ces capsules en novembre 2011. À d’autres occasions, la SAQ a aussi retenu les services de chroniqueurs québécois, contre rémunération, pour des travaux similaires.
- Le 25 janvier 2012, une journaliste de La Presse a questionné le Service des affaires publiques de la SAQ pour savoir si James Suckling « a reçu un cachet pour son travail, un déplacement ou un hébergement » pour cette deuxième édition.
- Elle obtiendra une réponse écrite précisant qu’il a reçu « un cachet pour sa participation à la conception et à l’animation de capsules informatives ». Ainsi, la SAQ a répondu clairement à la question.
-Dans ce dossier, la SAQ a agi avec transparence et a toujours répondu franchement aux questions qui lui ont été posées.
____
Remarque : Jean Aubry, chroniqueur au Devoir, a admis qu’il était allé trop loin dans son article paru le 20 avril 2012. La SAQ lui a demandé officiellement un rectificatif.