path133 a écrit :Goldberg, toi qui va au-delà de la surface du vin, à quand remonte ton dernier commentaire de dégustation sur fouduvin?Goldberg a écrit :... A ce titre, je ne pense pas qu'une dégustation de 60ml sur plusieurs heures est simplement "plaisant", mais que c'est plutôt nécessaire pour aller au-delà de la surface du vin...
Olivier, mon commentaire sur l'autre extrême était en rapport à ta mention d'années. Voulais-tu dire heures ou années?Kopke a écrit :Olivier, mon opinion est plus proche de la tienne même si je trouve que tu t'approches de l'autre extrême.
Kopke
MerciGoldberg a écrit :Pour s'autoriser un jugement ferme, quel qu'il soit, sur le vin il est préférable de l'avoir dégusté à plusieurs reprises, en le suivant à chaque fois sur une soirée, en notant son évolution au fil des ans.
Bien sûr que non et c'est parfait comme ça. C'est juste que, personnellement, je préfère lire des commentaires de gens dont je connais les goûts, même s'ils n'ont dégusté que 20-30ml, que presqu'aucun commentaire d'une personne très expérimentée (l'idéal étant d'avoir une combinaison des deux et de déguster soi-même). Et lorsque je vois que l'on remet en question les perceptions d'autrui, j'ai toujours une certaine crainte que des gens aient moins envie de contribuer au site. D'ailleurs, je vais sans doute tenter de me procurer une bouteille de Duemani, le vin qui est ressorti lors de la dernière dégustation de l'Amici, question de me faire ma propre opinion sur ce vin.Goldberg a écrit :...Doit-on faire des commentaires de dégustation sur le forum pour échanger de façon cordiale sur des sujets en rapport sur le vin et qui nous tiennent à coeur?
Merci pour la précisionGoldberg a écrit :...Ceci dit, déguster du vin en surface n'a rien de péjoratif...
Ca me rappelle quelqu'un qui avait des trous dans la langue après 2 1/2 jours de dégustations à Vinitaly.Gelco a écrit :Pour avoir une idée générale du vin, je pense qu'avec 20-25 ml c'est correct, mais limite... Mais pour bien comprendre un vin, surtout qu'en dégustation technique c'est souvent des vins jeunes, 60ml est pour moi un minimum! Ça permet de le suivre un peu, sur une plus longue période de temps!
Je ne comprend pas que l'on soit capable d'avoir une opinion définitive d'un vin avec moins que ça! Lorsqu'il y a beaucoup de vin à déguster, j'utilise le crachoir plutôt que juste prendre une trop petite quantité!
Alors qu'il déguste moins de vins! À moins que je puisse l'inviter à un prochain diner de cons?!Jean Berube a écrit :
Ca me rappelle quelqu'un qui avait des trous dans la langue après 2 1/2 jours de dégustations à Vinitaly.
Ca me rappelle quelqu'un qui avait des trous dans la langue après 2 1/2 jours de dégustations à Vinitaly.
Il n'y a rien de mal à faire Vinitaly et Vinexpo en dilettante. Malheureusement les grands vins dans ces salons ne sont pas disponibles à déguster pour les dilettantes (et c'est malheureux).Alors qu'il déguste moins de vins! À moins que je puisse l'inviter à un prochain diner de cons?!
Salut Kopke, effectivement je parle d'années à suivre un vin, mais il est essentiel de noter à quoi je fais référence : s'autoriser un jugement ferme. Ce que j'entends par là, tout le monde le sait intuitivement : pour prendre un exemple musical, quelqu'un ayant écouté une ou deux fois l'art de la fugue de Bach ou la sonate en si bémol de Liszt ne devrait pas s'autoriser un jugement ferme sur ces pièces, dans le sens où le jugement en dire plus sur l'individu (pas forcément négativement) que sur les pièces en question.Kopke a écrit : Olivier, mon commentaire sur l'autre extrême était en rapport à ta mention d'années. Voulais-tu dire heures ou années?
MerciGoldberg a écrit :Pour s'autoriser un jugement ferme, quel qu'il soit, sur le vin il est préférable de l'avoir dégusté à plusieurs reprises, en le suivant à chaque fois sur une soirée, en notant son évolution au fil des ans.
Kopke
La connaissance du palais d'autrui pour comprendre ses commentaires est effectivement un excellent point. Ne serait-ce que pour cela, il est effectivement intéressant de faire des CR, ou alors d'expliquer ce qu'on recherche dans différents vins en tant que dégustateur.path133 a écrit : Bien sûr que non et c'est parfait comme ça. C'est juste que, personnellement, je préfère lire des commentaires de gens dont je connais les goûts, même s'ils n'ont dégusté que 20-30ml, que presqu'aucun commentaire d'une personne très expérimentée (l'idéal étant d'avoir une combinaison des deux et de déguster soi-même).
Engager un dialogue sur le vin sur un forum tel FDV peut prendre la forme d'une remise en question, pas tant de la perception comme tel mais du moins de ce qui a été écrit. Il n'y a pas à se sentir visé, voire attaqué, puisque le but de chacun est (ou en tout cas le devrait) d'arriver à une meilleure compréhension du vin. C'est ce que je recherche dans chacune de ces interventions et je suis bien confiant sur le fait que c'est réciproque chez les intervenants.Et lorsque je vois que l'on remet en question les perceptions d'autrui, j'ai toujours une certaine crainte que des gens aient moins envie de contribuer au site.
Pas eu encore l'occasion d'y goûter, mais je me suis procuré le petit frère Cifra, absolument impeccable pour 25$, un cabernet franc élaboré dans un style poli (on s'éloigne des notes très variétales du cépage, qui ne plaisent pas à tous), doté d'une jolie texture et donnant un beau plaisir à table, dans la plus belle tradition italienne de ce côté. Je ne sais pas où je l'aurais placé à l'aveugle, donc c'est peut-être du côté de la typicité de ce vin que je me questionnerais.D'ailleurs, je vais sans doute tenter de me procurer une bouteille de Duemani, le vin qui est ressorti lors de la dernière dégustation de l'Amici, question de me faire ma propre opinion sur ce vin.
BigJul a écrit : L'argument voulant que le palais soit fatigué lorsqu'une trop grande quantité de vin est mise en bouche ne justifie en rien la théorie qu'on puisse bien déguster un vin avec 5ml.
+1
pango a écrit :Pour avoir participé à cette dégustation, je peux affirmer qu'avec 20-25 ml je suis capable de "sizer" (avoir une idée générale) le vin que je déguste. Ce qui ne veut pas dire que j'ai une bonne compréhension de ce vin, mais je vais être en mesure de dire si le vin me plaît et que je suis prêt à débourser les $$$ pour m'en procurer. Pour reprendre la dégustation de Cabernet Franc :
Cheval des Andes et Petit Cheval : Mon commentaire sévère sur le Petit Cheval pourrait avoir été moins négatif, si j'avais eu plus de temps et conséquemment un plus grande quantité pour suivre son évolution. Je doute toutefois que mon opinion aurait radicalement changé, le vin présentait un problème d'équilibre et j'ai compris ce point avec mes 25 ml. Ici, le temps aurait pu modifié mon opinion et non la quantité.
Les Chinon de Joguet : Reconnu assez facilement, j'estime avoir bien compris ces vins malgré les 20-25 ml. Le facteur d'aide ici : l'expérience. Je connais bien les vins de cette région et ce producteur.
Les Cabernet Francs italiens : Mes références pour ce cépage en version italienne sont pratiquement inexistantes. J'ai assez bien "sizé" les vins, mais je continue de m'interroger sur leur typicité. Conséquemment, j'aurais aimé avoir plus que 20-25 ml pour mieux les comprendre. Cela dit, je me pose de plus en plus de question sur ce qui est supposé être typique. Si le Cabernet Franc se nommait plutôt le Caberneto Italo (donc origine italienne), on s’interrogerait alors sur la typicité de ce cépage en terre ligérienne. Mais il s'agit d'un autre débat...
Le Cheval Blanc : Après une gorgée, j'ai compris que j'avais affaire à un vin "très sérieux". Ce n'était pas seulement une question "j'aime/j'aime pas". Il est évident qu'à 1000$ que je ne vais pas en acheter car je n'ai pas les moyens. Par contre, si le Cheval Blanc était vendu au prix du deuxième vin, je me rendais dès le lendemain en acheter, et ce, même si j'en ai avalé qu'une vingtaine de millilitres. Et je ne suis pas le genre de personne à acheter moult bouteilles qui se vendent dans les trois chiffres.
Pour ma part, la quantité est définitivement un critère important pour bien comprendre un vin et surtout élaborer des points de référence pour une meilleure connaissance d'une région, d'un cépage, d'un producteur, etc. Deux autres critères qu'ils le sont tout autant : le temps et les conditions dans lesquelles que l'on boit. Mais à quoi bon tous ces éléments si l'on ne se concentre pas, n'analyse pas, ne s'interroge pas et que l'on ne se remette pas en question?
Personnellement, je vois peu de différences entre la dégustation de l'Amici et celle dans un salon des vins où la quantité est souvent d'environ 30 ml. Et vous?
D'ailleurs, je signale que plusieurs des intervenants dans cette rubrique, ont déjà dégusté du vin dans des salons avec de petites quantités dans le verre, avec peu de temps et dans des conditions plus difficiles qu'à l'Amici (où nous sommes assis et l'on s'entend réfléchir). Cela n'a pas empêché ces personnes de rédiger des c.-r. où ils se sont montrés assez catégoriques dans leur opinion. Et j'ai personnellement aucun problème avec cela, car il faut bien que l'expérience aide un peu...
Tu as eu le temps d'écrire tout cela et d'écluser un grand Bordeaux. Kopke à peut être raison, le volume ça donnerai de l'inspiration.pango a écrit :Pour avoir participé à cette dégustation, je peux affirmer qu'avec 20-25 ml je suis capable de "sizer" (avoir une idée générale) le vin que je déguste. Ce qui ne veut pas dire que j'ai une bonne compréhension de ce vin, mais je vais être en mesure de dire si le vin me plaît et que je suis prêt à débourser les $$$ pour m'en procurer. Pour reprendre la dégustation de Cabernet Franc :
Cheval des Andes et Petit Cheval : Mon commentaire sévère sur le Petit Cheval pourrait avoir été moins négatif, si j'avais eu plus de temps et conséquemment un plus grande quantité pour suivre son évolution. Je doute toutefois que mon opinion aurait radicalement changé, le vin présentait un problème d'équilibre et j'ai compris ce point avec mes 25 ml. Ici, le temps aurait pu modifier mon opinion et non la quantité.
Les Chinon de Joguet : Reconnu assez facilement, j'estime avoir bien compris ces vins malgré les 20-25 ml. Le facteur d'aide ici : l'expérience. Je connais bien les vins de cette région et ce producteur.
Les Cabernet Francs italiens : Mes références pour ce cépage en version italienne sont pratiquement inexistantes. J'ai assez bien "sizé" les vins, mais je continue de m'interroger sur leur typicité. Conséquemment, j'aurais aimé avoir plus que 20-25 ml pour mieux les comprendre. Cela dit, je me pose de plus en plus de question sur ce qui est supposé être typique. Si le Cabernet Franc se nommait plutôt le Caberneto Italo (donc origine italienne), on s’interrogerait alors sur la typicité de ce cépage en terre ligérienne. Mais il s'agit d'un autre débat...
Le Cheval Blanc : Après une gorgée, j'ai compris que j'avais affaire à un vin "très sérieux". Ce n'était pas seulement une question "j'aime/j'aime pas". Il est évident qu'à 1000$ que je ne vais pas en acheter car je n'ai pas les moyens. Par contre, si le Cheval Blanc était vendu au prix du deuxième vin, je me rendais dès le lendemain en acheter, et ce, même si j'en ai avalé qu'une vingtaine de millilitres. Et je ne suis pas le genre de personne à acheter moult bouteilles qui se vendent dans les trois chiffres.
Pour ma part, la quantité est définitivement un critère important pour bien comprendre un vin et surtout élaborer des points de référence pour une meilleure connaissance d'une région, d'un cépage, d'un producteur, etc. Deux autres critères qu'ils le sont tout autant : le temps et les conditions dans lesquelles que l'on boit. Mais à quoi bon tous ces éléments si l'on ne se concentre pas, n'analyse pas, ne s'interroge pas et que l'on ne se remette pas en question?
Personnellement, je vois peu de différences entre la dégustation de l'Amici et celle dans un salon des vins où la quantité est souvent d'environ 30 ml. Et vous?
D'ailleurs, je signale que plusieurs des intervenants dans cette rubrique, ont déjà dégusté du vin dans des salons avec de petites quantités dans le verre, avec peu de temps et dans des conditions plus difficiles qu'à l'Amici (où nous sommes assis et l'on s'entend réfléchir). Cela n'a pas empêché ces personnes de rédiger des c.-r. où ils se sont montrés assez catégoriques dans leur opinion. Et j'ai personnellement aucun problème avec cela, car il faut bien que l'expérience aide un peu...
J'ai bu le Barton 2002 la semaine dernière. J'étais à jeun, hier.Jean Berube a écrit : Tu as eu le temps d'écrire tout cela et d'écluser un grand Bordeaux. Kopke à peut être raison, le volume ça donnerai de l'inspiration.
