Pedro The Lion a écrit :Burgaud, James, 2009
Ce matin.....le soleil, le café qui termine son infusion quelques secondes avant de mettre les pieds au bureau, le Canadien qui a perdu la veille ...... une journée comme on les aime semble déjà se dessiner à l'horizon !
Les dossiers s'enlignent les uns après les autres, le temps passe rapidement, rien à voir avec ces journées interminables, ces journées qui nous font vieillir de 20 ans, non..... rien à voir ! Le temps nous mène directement vers ce long congé qui nous attendait depuis longtemps, depuis trop longtemps.
Et puis, sur la longue route du retour qui nous mène à la maison, après avoir acheté de la moulée pour notre jolie pensionnaire griffée (à moitié), on se dit « que pourrais-je bien ouvrir ce soir » en faisant référence bien sûr à "CETTE" bouteille qui viendrait clore honorablement ce moment de vie intense, ce vendredi « Saint »…….. !
Je met les pieds à la maison, à l’ouverture de la porte le chat fait, inévitablement, une tentative de fugue interrompue par la neige « what the f.ck, de la neige fin avril » se dit-elle en langue féline ! Un baiser à ma charmante épouse (même si nous ne sommes pas marié (c’est plus cliché de dire mon épouse)) et ce long week-end peut enfin prendre racine…..enfin presque. Je descends subito presto à la cave, et je vois cette boîte, ce « six pack » de beaujolais de luxe, rare comme c’est pas possible, qui me fait de l’œil, cette légende qui vient de ce grand pays à l’autre bout de la planète, « l’Europe » comme y dise ! Ni une, ni deux, je me dis « il va t’en rester 5 »……… tire bouchon, glou glou dans le verre, je laisse respirer…… je me lance dans les casseroles, me tâche avec la sauce tomate….calice (évidemment), et puis vient ce premier contact : et si c’était vrai, est-ce vraiment un beaujolais ?
Je prends un instant, je mets un vieux hit tout neuf dans le radio (
http://www.youtube.com/watch?v=msvLihHwEzE), je termine la préparation du repas, on mange, je re-goûte ce « petit » beaujolais ! La première pensée qui me vient à l’esprit « dire qu’il m’en reste seulement 5 bouteilles »…… Je déteste la rareté ……….. mais j’aime les moments qui me font détester la rareté. Burgaud ou James, quel que soit ton nom, tu me fais sourire, tu me fais rêver !
Pedro Le Félin, « chaud raide » après avoir vidé un bouteille de « beaujolais » rare comme c’est pas possible !
