Les commentaires sur les vins seront brefs, les notes ayant été délaissées pour suivre l’action qu’il y avait autour de la table. Néanmoins, mes perceptions et appréciations sont les suivantes :
PRÉSENTATION DES JOUEURS :
Pieropan La Rocca Soave Superiore Classico 2004 (E2-E4)
Nez d’agrumes, belle acidité c’est droit. Longueur appréciable.
Château Smith Haut Lafitte pessac-léognan grand cru classé 2002 (Joanna)
Corpulent, ananas en bouche, le boisé transperce. Belle matière j’aime beaucoup. Dommage que le vin tombe à 50% de rabais au même moment que des problèmes d’oxydation apparaissent, cette stratégie d’écoulement d’inventaire va nuire à la renommée du vin.
PREMIÈRE PÉRIODE :
Boyd-Cantenac 1995 (Blacksmith)
Plus beau nez de la soirée sur le tabac, robe évoluée. La finale tombe raide hélas ! J’avais lu que Boyd-Cantenac était bien mais ne faisait pas des « Monstres », cette expérience confirme ma lecture. Toutefois, la finesse de la région Margaux était au rendez-vous.
Campillo Reserva Especial, Rioja 1996 (Si Le Vin)
Preuve que L’Espagne fait de beaux vins. Robe sans aucun signe d’évolution, le nez floral. Belle trame tannique, belle amplitude en bouche encore sur le fruit. Très intéressant comme vin et peut encore durer.
Feudi di San Gregorio Lacryma Piano di Montevergine- Taurasi – 1997 (Vinapat)
Rendez-vous manqué ! À l’ouverture léger doute, on essaie la carafe mais ce n’est pas un problème d’aération. Disons qu’il aurait bien passé en fin de soirée. Malheureusement retiré de la dégustation à ce moment. Heureusement Vinapat est resté pour la dégustation !
Château Musar 1998 (Collin_Maillard)
On aime ou on n’aime pas ! Robe claire, nez d’écurie et de « poupée gonflable »… Luc a mentionné caoutchouc, ensuite, toile de piscine, pour terminer avec…
. Personnellement, j’ai bien apprécié cette découverte. DEUXIÈME PÉRIODE :
Château de Haute-Serre Cuvée Prestige 1999 (Lilizen)
On est loin du cahors traditionnel. Touche sucré, tanins bien souples.
Condado de Haza Reserva Seleccion Ribera del Duero 2000 (Dantès)
Nez avec note d’écurie également. Bouche très ample, tanins présents. Belle longueur. Potentiel de développement encore devant lui.
Freemark Abbey Winery, Cabernet Sauvignon, Bosche Vineyard Napa Valley, 2001 (Boule)
Combien bon ! De jolis tanins biens enrobés, caractère droit. Finale qui n’accroche pas. Pas de boisé à outrance. J’ai adoré ce vin.
Château Sociando Mallet 2003, (Danlulu)
Mon premier Sociando. Vin fort vanté sur le site je coirs savoir pourquoi. Il y a une matière incroyable et un très fort potentiel à très long terme. Dans la vague de service, il détonait par sa jeunesse trop fringante. La question que je me pose alors : « ceux qui l’adore, avez-vous des plus vieux millésimes? ». À revoir dans 10 ans+…
TROISIÈME PÉRIODE :
Castell des Hospices banyuls grand cru 1994 (Whitesmith)
Découverte. Le caractère oxydé du vin est particulier. Belle présence en bouche et une longueur très appréciable. L’alcool ne chauffe pas et le sucre est un équilibre. Vraiment très bien.
Masi, Recioto della Valpolicella, 2003
Offrande spéciale de Lilizen. Le nez est discret, la bouche est agréable et soyeuse. Finale acceptable.
PREMIÈRE PROLONGATION :
Château Septy, Monbazillac, 2000
Couleur jaune foncé, nez relativement expressif. Équilibre en bouche, finale un peu courte.
Château de Sours, Bordeaux, 2001
Bordeaux « générique » qui était à maturité. Belle personnalité, mais les notes sont absentes… mémoire seulement.
http://www.chateaudesours.fr/
DEUXIÈME PROLONGATION :
Malbec Réserve Norton Bodega, Mendoza, 2004
Beau caractère, belle matière, le corps est presque gras. Tanins agréables, belle longueur. C’est du massif ! J’aurai dû sortir un steak et partir le BBQ !
Guigal Côtes du Rhône, 2001
Exemple parfait que des vins à 20$ sont capables de bien vieillir. Le nez est assez ouvert, la bouche est droite, le milieu bien ample et sur le fruit. Finale acceptable. Je vais mettre quelques bouteilles en cave du millésime courant pour les oublier 5-6 ans.
FUSILLADE :
Givry premier cru, Les Bois Chevaux Didier Erker, 2004
Cadeau reçu de Champenois à Noël. Belle présence, une finesse très agréable. Le vin est merveilleux pris seul sans bouffe. Malgré les commentaires disgracieux du trifluviens à son égard, j’ai grandement apprécié.
Errazuriz Late Harvest, sauvignon blanc, 2006
Petite gâterie pour terminer les hostilités. Toujours bien fait, acidité-sucre en équilibre. Il fut parfait pour nous amener vers nos lits…
Merci encore à tous !
) Je n'en étais pas à mes premières expérience avec Musar et je comprend Joanna. Je crois qu'on aime ou on aime pas ce Musar 98. Il faut aimer le cuir et l'écurie...
