Salut Joanna,Joanna a écrit :Château Musar 1998 (Collin_Maillard)
Œil : robe translucide d'un rouge-rose très clair avec d'évidents signes d'évolution ("full" dépôts en suspension dans mon verre)
Nez : totalement "bretté" aux odeurs repoussantes (à mon avis… d'autres aiment bien, par contre) d'écurie et de selle humide (cuir)
Bouche : (toujours à mon avis) carrément "dégueulasse" ! (Aux cœurs sensibles : prière de ne pas lire la suite) À la première gorgée (la seule que j'ai prise, d'ailleurs), j'avais l'impression d'avoir en bouche un goût infect de "reflut gastrique" (bon, je l'ai dit !). Bref, un goût de "sûri" intense… yarkkkkkkkk ! Incapable d'avaler cette gorgée de vin, j'ai couru au lavabo la recracher… (Je vous avais averti de ne pas lire ça si vous aviez le cœur sensible !)
Conclusion : Le pire vin qu'il m'ait été donné de goûter… et je suis vraiment étonnée de constater que certains l'aient adoré ! Comme quoi les goûts et perceptions d'un individu à l'autre sont totalement différents (heureusement !)
Je te comprends! C'est vrai qu'il est toujours surprenant de constater la différence de perception et d'appréciation pour les vins brettés, même ceux qui le sont très fortement. Mon initiation aux bretts c'est faite d'une façon similaire à ce que tu décris pour le Musar. Dans mon cas c'était avec un Merlot, Cuvée Alexandre, 2000, de Casa Lapostolle. Le vin me donnait des hauts le coeur, alors que d'autres l'ont classé parmi les meilleurs de la soirée.
Don Max