Expérience répétée avec le Coravin.
J’avais déjà fait un test concluant en 2016 avec un Barbaresco 1998 de Gaja duquel j’avais prélevé 2 verres, puis ouvert la bouteille un mois plus tard (Voir mon post :
viewtopic.php?f=2&t=28953&hilit=coravin#p338094). Mais ce n’était qu’un mois plus tard …
Cette fois-ci, j’ai fait le test sur …. 4 ans !
En juillet 2017, je me suis servi un verre de Cabernet Franc 2014 de la Old Third Winery, de Prince Edward County. Un vin très bien fait, qui ne tombe pas dans la verdeur qu’on retrouve trop souvent dans les Cab franc de régions froides, mais qui ne porte pas la signature de ce qui se fait en Loire.
Vendredi dernier (25 septembre 2021, soit plus de 4 ans plus tard) j’ai ouvert la bouteille et l’ai fait déguster à l’aveugle à 4 copains, juste avant une dégustation mémorable de très grandes bouteilles. De manière générale, le vin a été bien apprécié pour ce qu’il est : bien fait, avec juste assez de profondeur pour qu’il soit agréable. On n’est clairement pas chez Rougeard (avec lequel il a eu l’occasion d’être comparé plus tard en soirée) mais ce vin tire bien son épingle du jeu pour son prix de $49.
Le Coravin, ça fonctionne !! Aucune trace d’oxydation ou de détérioration quelconque du vin, plus de 4 ans après !!
Mais attention … J’avais une autre bouteilles « Coravinée » un an plus tôt (2016) mais où la moitié de la bouteille avait été prélevée, et celle-là était complètement morte, le vin liquide séparé de ses pigments. Aurais-je mal utilisé l’appareil ? Est-ce que prélever 50% de la bouteille était trop pour une si longue période (5 ans) ? Est-ce que la composition et l’âge des vins expliquerait cette différence (l’autre bouteille était un Fontodi Vigna del Sorbo Chianti Classico Gran Selezione 2011). Je ne sais trop.
Conclusion : Coravin fonctionne très bien, mais j’aurais tendances à le réserver aux prélèvements limités (1 ou 2 verres) et je ne conserverais pas la bouteille plus d’une ou deux années avant de l’ouvrir.